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  Researching the Fortress of Louisbourg National Historic Site of Canada
  Recherche sur la Forteresse-de-Louisbourg Lieu historique national du Canada

Presents/présente
PARKS CANADA ~ PARCS CANADA
CAPE BRETON ~ LE CAP-BRETON
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Lieu historique national du Canada 
de la Forteresse-De-Louisbourg: 
plan directeur ~ 2001

Les Parks Nationaux et Les Lieux Historiques Nationaux du Canada
The National Parks and National Historic Sites of Canada

Juin 2001

5.0 Incidences économiques et environnementales

5.1 RETOMBÉ ES ÉCONOMIQUES

Les retombées économiques du lieu historique national de la Forteresse-de-Louisbourg se font sentir dans plusieurs domaines, entre autres, les dépenses en immobilisations, l'emploi direct et indirect et les dépenses d'exploitation et d'entretien. Le lieu emploie une centaine de personnes directement et toute l'année, et quelque 255 personnes en haute saison. En été, 85 personnes sont embauchées par les entrepreneurs exploitant une concession sur place. Quelques employés temporaires travaillent également au lieu chaque année. La Forteresse crée de l'emploi dans de nombreux secteurs en raison de la large gamme de services qu'elle offre aux visiteurs et de l'infrastructure de soutien. Conducteurs d'autobus, animateurs, guides, gardes de parc, historiens, travailleurs qualifiés et employés d'entretien ne sont que quelques-uns des emplois offerts.

De 1995-1996 à 1997-1998, Parcs Canada a dépensé chaque année en moyenne 4,9 millions de dollars en salaires et 1 million de dollars en produits et services au lieu. Pendant ces trois années, les dépenses annuelles en immobilisations ont atteint en moyenne 1,3 million de dollars.

Le personnel de Parcs Canada consigne le nombre de visites dans trois secteurs distincts du lieu. Le secteur le plus populaire est la ville reconstruite, qui accueille environ 130 000 touristes en moyenne chaque année. En 1996, les frais d'entrée à ce secteur ont permis de réaliser des recettes de l'ordre de 810 000 dollars. Certaines personnes se rendent aussi à la pointe du Phare et à l'anse Kennington, deux autres secteurs fort fréquentés. Au cours des dix dernières années, le nombre total de visiteurs pour ces trois secteurs s'est élevé à 200 000 par an. C'est en 1995 que le lieu a enregistré le plus grande nombre de visiteurs, soit 250 000, en raison de la tenue du Grand Rassemblement et du passage des grands voiliers. En 1995, le nombre de touristes s'arrêtant au centre d'accueil avant de se rendre à la ville reconstruite a connu une hausse de 22 p. 100 par rapport à 1994.

Compte tenu du nombre de visiteurs à la Forteresse, il s'agit d'une ressource importante pour la Nouvelle-Écosse, et plus particulièrement pour le Cap-Breton. En 1989, les dépenses totales des touristes qui peuvent être attribuées aux visites du lieu se sont élevées à 4,9 millions de dollars. L'incidence du lieu sur l'emploi dans la localité et dans la région est tout aussi important si l'on tient compte des dépenses des touristes dans les secteurs de la restauration, de l'hébergement, de l'artisanat et du transport. Les visiteurs consacrent environ 85 p. 100 de leur budget à se nourrir, à se loger et à se déplacer. 

Les lieux historiques nationaux de la Forteresse-de-Louisbourg et Alexander-Graham-Bell et le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton sont les principales attractions touristiques du Cap-Breton. Plus de 90 p. 100 des touristes de l'île visitent au moins l'un de ces endroits, mais, en général, ils en visitent deux. La Forteresse-de-Louisbourg est la principale destination ou la raison du voyage au Cap-Breton pour environ 40 p. 100 des visiteurs de la ville reconstruite.
  

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IMAGE 56. 
Terrain de camping de la Louisbourg 
Merchants Association sur le front de 
mer de Louisbourg

L'incidence économique de la Forteresse-de-Louisbourg va au-delà du revenu direct et de l'emploi que génère le lieu historique national. Selon une étude, les visiteurs qui passent une nuit dans la localité de Louisbourg y dépensent quelque 700 000 $. Sans le lieu, les dépenses de nature touristique dans la ville seraient beaucoup moins élevées.

Ces dépenses bénéficient à plusieurs entreprises liées au tourisme, entre autres, un motel, des auberges, des chalets, des restaurants, des terrains de camping, des boutiques de cadeaux et d'artisanat, des gîtes du passant et des services de restauration rapide. De nombreuses autres petites entreprises qui exercent leurs activités dans la ville ou aux alentours dépendent des dépenses engagées par Parcs Canada, entre autres, les entreprises locales de construction, les imprimeries et les services de location d'équipement.

5.2 ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

L'évaluation environnementale constitue un moyen efficace de tenir compte de facteurs environnementaux dans la planification et la prise de décisions de façon à promouvoir le développement durable (Loi canadienne sur l'évaluation environnementale - LCEE, 1992).

L'examen et l'évaluation des effets nuisibles possibles sur les ressources patrimoniales s'inscrivent dans la gestion et l'aménagement continus du lieu historique national. Avant l'adoption de la lcee, le personnel de la Forteresse-de-Louisbourg avait établi un processus d'évaluation afin de cerner et d'atténuer les répercussions des projets de construction et des activités d'entretien sur les ressources archéologiques. Il s'agissait alors d'autorisations en matière d'archéologie, dont la décision incombait aux archéologues.

Le personnel du lieu a réagi à l'adoption du Processus d'évaluation et d'examen en matière d'environnement (PEEE) en adoptant sa propre approche. Le garde de parc en chef et l'archéologue principal se virent confier la responsabilité conjointe du processus. Les évaluations environnementales font donc partie intégrante du processus décisionnel depuis des années déjà. Le respect du Décret de 1984 sur les lignes directrices visant le processus d'évaluation et d'examen en matière d'environnement, de la Politique sur la gestion des ressources culturelles et, plus récemment, de la LCEE (1992) garantit que les ressources naturelles et culturelles du lieu ont été dûment prises en compte. Par ailleurs, les projets qui ne sont normalement pas visés par la lcee sont examinés à l'interne afin d'assurer la protection des nombreuses ressources culturelles et naturelles de la Forteresse-de-Louisbourg et le maintien de leur intégrité.
  

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IMAGE 57. 
Sentier de l'Ancien 
chemin français

Un système de gestion de l'environnement (SGE), destiné à faciliter l'écologisation des opérations, est en cours d'élaboration pour Parcs Canada. Il servira de cadre de gestion, d'évaluation, d'amélioration et de communication de la performance environnementale. Le SGE est un outil utile qui permet de répondre aux exigences environnementales. Il aidera Parcs Canada à remplir son obligation de mettre en œuvre une stratégie de développement durable, comme le prescrit la Loi sur le vérificateur général, et facilitera le rôle de Louisbourg en matière de gérance de l'environnement.

Des tableaux d'information de référence sur le SGE ont été compilés afin d'étayer la performance environnementale et de promouvoir les initiatives d'écologisation déjà menées par le personnel du lieu. On a ensuite élaboré un plan d'action pour le SGE, qui précise les buts et les objectifs des mesures relativement à divers aspects de la gestion de l'environnement, établit leur ordre de priorité, et définit la ligne de conduite à adopter pour les atteindre. Les questions prioritaires mentionnées dans le plan d'action seront incluses dans le plan d'affaires.

Le Processus d'évaluation environnementale des projets de politiques et de programmes exige une évaluation environnementale de tous les plans directeurs de Parcs Canada. Même si le présent plan décrit la portée de certains projets, leurs objectifs et l'approche stratégique qui sera adoptée, ces projets doivent faire l'objet de plans détaillés. D'autres évaluations et examens exhaustifs seront effectués pour chacun, à mesure qu'on disposera de renseignements plus précis sur leur conception et leur calendrier. Ainsi, les projets et les mesures stratégiques ou les activités qui sont proposés dans le plan directeur n'y seront définitivement inclus qu'après examen de chacun.

Les activités et installations proposées dans le plan directeur peuvent aggraver ou atténuer les effets néfastes sur l'environnement. Ces projets et leurs effets éventuels doivent être évalués individuellement afin de déterminer la nature et l'ampleur des incidences environnementales possibles. Parcs Canada a également l'obligation légale d'évaluer les effets cumulatifs, et a pris l'engagement fondamental d'assumer cette obligation.

Une évaluation des effets cumulatifs a été effectuée en 1996, et portait sur le lien entre les ressources patrimoniales et les incidences de l'activité humaine. Le document permet de comprendre les conséquences de décisions antérieures et leur influence sur les tendances actuelles, ce qui permet aux décideurs d'évaluer pleinement les projets proposés. Les données recueillies dans le cadre de cette étude seront prises en considération dans l'évaluation environnementale des activités et des projets avancés dans le plan directeur.

L'évaluation des projets proposés dans le plan directeur permet d'évaluer les répercussions de concepts fondamentaux et d'étudier avec soin les solutions de rechange, y compris le bien-fondé de projets ultérieurs. Cette évaluation permet d'aborder les problèmes d'un point de vue qui dépasse le projet lui-même et d'examiner les tendances environnementales, les seuils et les limites tout en évaluant les effets des autres projets dont il est question dans le plan. L'information qui en découle permet de déterminer la nature et la portée des effets cumulatifs et de s'assurer de la mise en œuvre des mesures d'atténuation requises.

L'évaluation environnementale du plan directeur a permis de conclure que la mise en œuvre des concepts qui y sont définis ne risque pas d'entraîner de répercussions importantes ni d'effets cumulatifs.
  

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