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the Fortress of Louisbourg National Historic Site of Canada
Recherche sur la Forteresse-de-Louisbourg Lieu historique national du Canada
Presents/présente
PARKS CANADA ~ PARCS CANADA
CAPE BRETON ~ LE CAP-BRETON
---------------------------------
Lieu
historique national du Canada
de la Forteresse-De-Louisbourg:
plan directeur ~ 2001
Les
Parks Nationaux et Les Lieux Historiques Nationaux du Canada
The National Parks and National Historic Sites of Canada
Juin 2001
3.0
Intégrité
commémorative, gérance et 3.5 Services aux visiteurs et accès A. Services dans la ville reconstruite Parcs Canada fournit, soit directement soit
par l'entremise de sous-traitants, toute une gamme de services, dont il a été largement
question dans les sections précédentes. Quelque
130 000 personnes
visitent chaque année la ville reconstruite et y restent en moyenne quatre
heures. Le centre d'accueil fait le lien avec les services offerts dans la ville reconstruite. On y trouve des expositions, des toilettes, de l'information locale, une boutique de cadeaux et un service de réservation pour les visites guidées et les visites de groupe. Un ascenseur facilite l'accès aux visiteurs en fauteuil roulant. Un service de navettes assure le transport entre le centre d'accueil et la ville reconstruite. (Le service est inclus dans les droits d'entrée.) Les autobus sont équipés d'un dispositif de levage pour le transport des visiteurs en fauteuil roulant. Les visiteurs peuvent également se promener
le long du sentier d'interprétation qui part de la ville reconstruite et traverse les
ruines jusqu'à la pointe Rochefort; ils peuvent se servir de la brochure mise à leur disposition
au début du sentier pour s'orienter. Un programme de camp de jour est en cours d'élaboration; les services de restauration ont pris de l'expansion au cours des dernières années, et les programmes audiovisuels présentés dans les salons thématiques sont désormais dotés d'un sous-titrage codé. L'accessibilité à la ville reconstruite demeure un gros problème, surtout en raison du nombre accru de personnes âgées qui visitent le lieu. Des mesures ont été prises pour régler le problème, et un plan d'accès a permis d'améliorer les services aux visiteurs handicapés. Il reste encore toutefois à régler le problème du stationnement derrière le musée, en particulier pour les visiteurs à mobilité réduite. Jusqu'à présent, il a été possible, dans le
cadre de la planification des services, de définir d'autres services selon les besoins des
visiteurs, et notamment des installations au rond-point des autobus, un service de traversier
entre la ville moderne de Louisbourg et la porte Frédéric, des aires de
pique-nique, un nombre accru de toilettes, un accès à l'extérieur des fortifications, des concessions, et
diverses possibilités d'offrir une interprétation plus poussée. Le public souhaite voir un accroissement des services dans la ville reconstruite, par exemple, des possibilités d'hébergement dans les bâtiments reconstruits, la location de costumes et des points de vente d'objets d'artisanat. On a déjà donné suite à la proposition d'offrir un service de restauration moderne. La Forteresse est devenue un lieu fort prisé pour le tournage de films au cours des dernières années. Si les projets cinématographiques peuvent avoir des répercussions importantes sur les heures de travail du personnel, les ressources et l'expérience des visiteurs, ils offrent des retombées économiques intéressantes non seulement pour la Forteresse, mais aussi pour les collectivités locales. Mesures stratégiques
B. Services dans d'autres secteurs du lieu Bien que l'assise territoriale du lieu historique national du Canada de la Forteresse-de-Louisbourg soit de 6 000 hectares, on a surtout mis l'accent sur les services et les programmes d'interprétation offerts à l'intérieur de la ville reconstruite depuis le début des grands travaux d'aménagement en 1961. Les ressources financières ont, pour la plupart, servi à appuyer et à recréer l'ambiance qui fait la renommée du lieu. Certains services ont cependant été établis
en raison de l'utilisation traditionnelle d'autres secteurs du lieu, comme à la pointe
du Phare, à la batterie Royale, à l'aire de pique-nique Marconi et à l'anse Kennington
(CARTE 6).
Malgré leur intérêt historique, ces endroits servent surtout à des fins
récréatives. Tous ces secteurs offrent divers services de base, et la plupart d'entre eux sont dotés de
panneaux d'interprétation. La plage de l'anse Kennington est surveillée en juillet et en
août. Les visiteurs peuvent se promener sur les sentiers d'interprétation aménagés à la batterie
Royale et le long du sentier mi'kmaq près du centre d'accueil. Des tables de
pique-nique sont installées à différents endroits du lieu. La pêche à la ligne est populaire dans plusieurs
lacs et cours d'eau.
Pendant les mois d'hiver, le chemin de l'anse Kennington et une section de l'ancien chemin français, depuis le château d'eau, sont damés et aménagés en pistes de ski de fond. D'autres sentiers sont praticables mais non damés. Le degré de diffi culté des sentiers varie, mais se situe en général entre facile et intermédiaire. Dans le cadre de la planification des services au lieu, on a mis en évidence plusieurs améliorations possibles en fonction des besoins et des attentes des visiteurs. Mentionnons, entre autres, l'amélioration des installations à l'anse Kennington, une interprétation plus poussée de l'histoire naturelle, l'aménagement de belvédères et de points de vue sur la mer, une meilleure interprétation au site Marconi et à la batterie Royale, et l'aménagement de sentiers d'interprétation et d'installations aux points de départ des sentiers de randonnée et des pistes de ski de fond et de cyclisme tout-terrain. Le personnel du lieu souhaite élargir et enrichir l'expérience du visiteur et l'inciter à prolonger son séjour, en diversifiant les attractions et les possibilités offertes au lieu. Parcs Canada n'est cependant plus en mesure d'aménager d'autres installations ni d'assumer les coûts d'entretien associés aux installations neuves ou rénovées. Dans le contexte d'exploitation actuel, il importe de privilégier l'établissement de partenariats et la collaboration avec d'autres intervenants quand vient le temps d'améliorer les services. Certaines améliorations, par exemple dans le cas de l'aire d'utilisation diurne de l'anse Kennington, sont envisagées en partenariat avec d'autres intervenants. D'autres facteurs viendront cependant influer sur les services offerts aux visiteurs, comme, par exemple, l'aménagement de la route Fleur-de-lis. Pour offrir de nouveaux ou de meilleurs services, il faut prévoir un entretien adapté des voies d'accès. La réglementation actuelle sur les lieux historiques nationaux ne permet pas d'assurer la protection convenable des ressources, ni la gestion et le contrôle de certaines activités. Par exemple, la pêche à la ligne est interdite en vertu des règlements en vigueur, et le Règlement sur la pratique de commerces dans les parcs nationaux ne s'applique pas. Mesures stratégiques
C. Accès des visiteurs et circulation Outre les nombreuses routes qui existaient à Louisbourg au temps des deux sièges et qui sont associées à la vie au xviiie siècle, on compte plusieurs routes modernes par lesquelles les visiteurs peuvent accéder au lieu et y circuler. Des travaux d'aménagement de la route touristique Fleur-de-lis, dont un tronçon traversera le lieu historique, sont en cours. Certaines routes suivent leur tracé historique. Les parties ci-dessous portent sur la gestion de ces routes et proposent des recommandations à ce sujet. i. Route Fleur-de-lis Les gouvernements fédéral et provincial annonçaient en 1994 leur intention de prolonger la route Fleur-de-lis de St. Peters à la ville moderne de Louisbourg, projet qui comprend l'aménagement du tronçon qui reliera Gabarus à Louisbourg en passant par le lieu historique national. Les travaux de construction et de réfection porteront au total sur une centaine de kilomètres. Un tronçon d'une quinzaine de kilomètres devra être construit à l'intérieur du lieu. La route Fleur-de-lis fait partie du réseau de routes touristiques de la Nouvelle-Écosse, dont il est largement question dans les brochures touristiques de la province à des fins de promotion et de marketing. On a cherché à prolonger la route de sorte que les touristes puissent faire la boucle entre la région de Sydney-Louisbourg et l'est du Cap-Breton.Une fois la route terminée, la Forteresse-de-Louisbourg ne se trouvera plus à l'extrémité de la route 22, mais sera sur l'une des principales voies de la province. Il est admis que le parachèvement de la route aura une incidence positive sur le nombre de visiteurs dans la région et sur l'économie locale. Parcs Canada appuie le projet de construction du tronçon traversant le lieu depuis de nombreuses années déjà, mais à certaines conditions : tous les coûts d'immobilisations et d'entretien doivent incomber à la province ou à d'autres organismes; c'est l'Agence qui approuve le tracé définitif, et une évaluation environnementale portant sur le tracé proposé doit être effectuée. Par ailleurs, la route proposée ne doit pas compromettre l'intégrité commémorative du lieu historique national, élément d'une importance capitale dans la sélection du tracé définitif. Le lieu historique national du Canada de la Forteresse-de-Louisbourg est en grande partie assujetti à la Loi sur les parcs nationaux à des fins administratives. La construction de la route à travers le lieu serait permise en vertu de la Partie II de la Loi. Un projet de tracé a été établi, et l'évaluation
environnementale des ressources culturelles et naturelles est terminée
(CARTE
7). La construction de la route à l'intérieur du lieu fera l'objet d'une entente fédérale-provinciale
aux termes de laquelle le terrain servant au corridor routier sera cédé à la province.
L'entente prévoira également les conditions de la cession. La route aura une incidence directe sur d'autres voies de circulation dans le lieu, et notamment sur le chemin d'accès à l'anse Kennington, aire d'utilisation diurne populaire auprès de nombreux visiteurs. La route pourrait constituer une nouvelle voie d'accès à l'anse, remplaçant la route étroite en gravier située derrière la forteresse reconstruite. Mesures stratégiques
ii. Chemin de l'anse Kennington Le chemin de l'anse Kennington est en fait un tronçon de l'ancienne route qui reliait Gabarus à Louisbourg. Cette route en gravier, d'environ six kilomètres de long, permet aux véhicules d'accéder aux aires et aux installations d'utilisation diurne - plages et aires de pique-nique - situées à l'anse Kennington. Le chemin est fermé à la circulation en basse saison afi n d'éviter toute perturbation par les véhicules automobiles de l'aire d'hivernage des cerfs de Virginie. Cette fermeture permet aux randonneurs de profi ter en toute tranquillité des ressources patrimoniales du lieu. Le chemin sert de piste de ski de fond en hiver. Le chemin n'est pas bien entretenu compte tenu de la circulation actuelle. Sa réfection entraînera des coûts plus élevés et nuira à la protection des ressources archéologiques.Un tronçon important du chemin traverse en effet des secteurs sensibles sur le plan archéologique qui renferment des ressources datant du xviiie siècle (niveau 1). Certaines parties de la plate-forme de la route datent même du second siège de Louisbourg. La construction de la route Fleur-de-lis donnera l'occasion d'aménager une nouvelle route menant à l'anse Kennington, ce qui améliorera grandement l'accès et assurera davantage l'intégrité des ressources culturelles de niveau 1 le long de l'actuel chemin. Chemin de service Ce chemin, qui part du chemin de l'anse Kennington, sert d'entrée de service à la ville reconstruite. Il est emprunté tant par les véhicules de service que par les véhicules des visiteurs handicapés et, par mauvais temps, par les autocars. L'accès est contrôlé par une barrière, installée à l'embranchement des deux chemins. La barrière permet de contrôler la circulation, de protéger les ressources patrimoniales, et notamment le paysage culturel de niveau 1, et de minimiser les coûts d'entretien. Mesures stratégiques
iii. Chemin du phare Le chemin du phare est une route en gravier de 1,6 kilomètre de long, qui donne accès à la pointe du Phare. Le chemin prend fin au terrain de stationnement adjacent au phare le plus récent de la pointe, et aux ruines du premier phare construit au Canada - un lieu historique national. La pointe est également le site des batteries de siège et d'artillerie associées aux sièges de 1745 et de 1758. Le chemin du phare permet également d'accéder à l'anse Careening, où les Français entretenaient les coques des navires au xviiie siècle, à l'aire de pique-nique Kennelly ainsi qu'aux sentiers non entretenus passés la pointe. Compte tenu de l'utilisation historique de la pointe, on trouve des ressources culturelles de niveaux 1 et 2 près de la plateforme de la route et dans certains de ses tronçons. Le chemin est généralement en mauvais état, mais il est fréquemment emprunté par les habitants de l'endroit désireux d'observer l'état de la mer et le déplacement des bateaux. La circulation risque d'augmenter si d'autres installations et services sont offerts, par exemple un sentier d'interprétation le long de la côte. La conception du chemin, les problèmes de sécurité, les niveaux d'entretien et l'utilisation hivernale sont autant de questions sur lesquelles il faudra se pencher. Mesures stratégiques
iv. Route 22 Les Français ont aménagé des sentiers autour
du port après la fondation de Louisbourg en 1713, puis ont construit
le chemin du Nord dans les années
1730 afi
n de relier la forteresse à la batterie Royale et aux établissements de pêche et aux commerces situés le
long de la côte. Le chemin, qui reliait également les collectivités environnantes de Petit
Laurembec et de Baleine, fut terminé en
1734. C'était une des premières routes en NouvelleÉcosse, et il fait depuis partie du paysage culturel
de l'endroit. Aujourd'hui, la plupart des tronçons de l'ancienne route
22 suivent toujours le même tracé et reposent sur la même plate-forme qu'en
1730.
La route est donc utilisée et entretenue depuis plus de deux siècles et demi
(CARTE 8).
Le tronçon actuel de la route 22 qui traverse le lieu a été construit en 1936 et revêtu en 1958. Le revêtement s'est fortement détérioré par endroits. La route est également trop étroite pour permettre aux autobus du lieu de se croiser sans empiéter sur l'étroit accotement en gravier. Parcs Canada a entrepris une évaluation de la route 22 et déterminé qu'une réfection s'imposait entre la limite du lieu et le rond-point des autobus près de la ville reconstruite. Des évaluations environnementales ont été ou seront menées afin de garantir la protection des ressources archéologiques au moment de la réfection de la route. La barrière sur l'ancienne route 22, maintenant située au cimetière Stella Maris, n'est utilisée que lorsque circulent les navettes, soit de juin à septembre. L'état de la route est un facteur important dans cette décision. Une fois réglés les problèmes de sécurité concernant la route, la barrière installée au cimetière Stella Maris sera enlevée. Mesures stratégiques • Réparer le tronçon de la route 22 qui va de la limite du lieu à la Forteresse, quand les ressources le permettront. • Tenir compte dans le tracé de la route reconstruite des fouilles archéologiques effectuées dans le corridor, et surveiller de près toute activité de construction dans le corridor. 3.6 ASSISE TERRITORIALE A. Limites du lieu et réserve minérale Entre 1940 et 1970, les pouvoirs publics fédéraux et provinciaux ont pris plusieurs décrets établissant les limites du lieu historique national. Ces décrets faisaient suite à l'agrandissement de l'assise territoriale administrée par Parcs Canada. Le dernier décret fédéral a été pris en 1976 et contient une description juridique du lieu actuel et des modalités de transfert. Deux ans plus tard, les terres furent réservées en vue de la création d'un parc historique national aux termes du Décret sur les parcs historiques nationaux pris en vertu de la Loi sur les parcs nationaux, chapitre 1112. Les limites actuelles du lieu remontent aux années 1960, au moment de la dernière expansion d'importance. Parmi les facteurs en jeu à l'époque, mentionnons l'emplacement connu et possible des ressources archéologiques du xviiie siècle, les documents sur l'occupation et l'activité militaire au xviiie siècle, la protection des bassins versants et de l'approvisionnement en eau de la ville ainsi que l'emplacement de l'ancien chemin français. Louisbourg était reliée aux établissements voisins par un réseau routier. L'assiette des routes datant du XVIIIe siècle a par la suite été utilisée par les colons. De nombreuses routes ont été construites sur ces anciennes voies, comme la rue Main dans la ville moderne de Louisbourg. La province a acheté puis cédé toutes les terres des lots 1, 2 et 3 au gouvernement fédéral. Elle demeurait toutefois responsable de l'administration et du contrôle des droits miniers dans le lot 3 en plus de garder un droit d'accès du lot 1 au lot 3. Le lot 3, qui n'a jamais été offi ciellement inclus, ne fait donc pas partie de la description offi cielle du parc historique national. Par conséquent, avec une superfi cie d'environ un millier d'hectares, il constitue une enclave fédérale à l'intérieur des limites du lieu. Le décret précise que la province demeure responsable de l'administration et du contrôle des droits miniers, mais qu'elle ne conserve aucun droit d'exploitation du sous-sol, c'est-à-dire qu'elle ne possède aucun droit sur les ressources culturelles souterraines. Le décret énonce trois conditions (reformulées ci-dessous) pour le transfert des terres du lot 3 :
Par ailleurs, deux lois influent désormais sur toute activité minière ultérieure : An Act Respecting Mineral Resources (modifiée en 1992), qui régit l'activité minière en Nouvelle-Écosse et la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. La Politique sur la gestion des ressources culturelles de Parcs Canada orienterait également toute intervention en cas d'activité minière dans la réserve. Les concessions minières remontent à plusieurs dizaines d'années, alors que les limites actuelles n'étaient pas encore établies. Il existait donc un intérêt pour l'exploration et l'exploitation minières. Il y a bien eu des activités d'exploration qui ont été menées pendant les années 1960 et 1970, mais pas depuis dix à quinze ans, semble-t-il. Divers facteurs peuvent expliquer cette absence d'activité. Chose certaine, après des dizaines d'années d'exploration, aucune proposition d'extraction minière n'a été soumise, ce qui ne veut toutefois pas dire qu'il n'y en aura pas. Parcs Canada a pour principal objectif d'assurer l'intégrité commémorative du lieu. L'Agence doit également montrer qu'elle assure la gérance, sur le plan de l'environnement, des ressources naturelles qu'elle administre en mettant l'accent sur la protection des ressources susceptibles de contribuer à l'intégrité écologique. Toute évaluation des limites actuelles, y compris de la réserve minérale, doit être entreprise dans ce contexte. Il faut tenir compte de plusieurs facteurs :
Mesures stratégiques • Conserver les limites actuelles, y compris
celles du lot
3,
jusqu'à ce que soit effectuée une évaluation détaillée. Celle-ci permettra
d'orienter toute modification ultérieure des limites. |