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Researching the Fortress of Louisbourg National Historic Site of Canada
  Recherche sur la Forteresse-de-Louisbourg Lieu historique national du Canada

LA FORTERESSE DE LOUISBOURG

PROJETS SCOLAIRES

PROJETS DE RECHERCHE, A L'ÉCOLE OU A L'UNIVERSITÉ


LOUISBOURG - LE PORT DE MER

LA PÊCHE

Dans une large mesure, Louisbourg doit son existence à la morue. Bien entendu, d'autres facteurs contribuent à la fondation de la ville, mais le plus important a certainement à voir avec les immerses bancs de morue qui nagent au large de l'Île Royale au XVIIIe siècle. La pêche est en fait au coeur de l’économie de l'Île Royale. Beaucoup plus de gens y occupent un emploi lié à la pêche (en mer comme à terre) qu'au domaine militaire ou au service domestique.

LES DÉBUTS

Avant l'arrivée des Français à Louisbourg, le port est connu sous le nom de Havre à 1'Anglois. En fait, les pêcheurs britanniques et autres s'en servent comme base occasionnelle depuis les années 1500. Aucun de ces groupes n'a cependant créé d'établissement permanent sur place.

Les Français fonde Louisbourg en 1713 pour deux grandes raisons. Premièrement, la signature cette année-là du traité d'Utrecht, qui met fin à la guerre de la Succession d'Espagne, prive la France de la base de pêche de Plaisance, à Terre-Neuve. Les pêcheurs, les soldats et les colons de Plaisance dôivent donc déménager et l'Île Royale offre d'excellentes possibilités de poursuivre les activités de pêche.

Deuxièmement, Louisbourg est considérée comme le meilleur mouillage de l'Île Royale. On y trouve un grand port libre de glaces en hiver, facile d'accès et facile à défendre; la morue y abonde; et il y a beaucoup d'espace à terre pour traiter le poisson.

LA PÊCHE DANS L'ATLANTIQUE NORD

Si on produit quelques aliments sur place à Louisbourg au XVIIIe siècle (on fait pousser des légumes et des herbes dans les potagers) la plus grande partie de la nourriture vient de la France, du Canada*, de la Nouvelle-Angleterre, de l'Acadie et des Antilles. La seule grande exception concerne le poisson. Beaucoup d'espèces de poisson et de fruits de mer peuvent être récoltés dans l'océan.

* Le mot «Canada» réfère aux établissements situés le long du fleuve Saint-Laurent et non au pays contemporain.

L'aiglefin et le flétan, le saumon et la sole, le homard et l'huître comptent parmi les espèces qui font les délices des habitants de Louisbourg. Toutefois, la reine incontestée de l’océan au XVIIIe siècle est la morue.

Des dizaines de miliers d'Européens viennent chaque saison sur les bancs de pêche de l'Atlantique Nord à la recherche de morue. Une fois séchée ou salée, la morue nourrit des millions de personnel en Europe et dans les Antilles.

L'IMPORTANCE DE LA MORUE

Les gens ont toujours eu besoin de préserver la nourriture d'une façon quelconque, car les aliments frais doivent être consommés rapidement avant qu'ils ne se gâtent.

I1 y a plusieurs siècles, on a découvert qu'on pouvait prolonger la «vie» de certains aliments en les séchant, en les fumant ou en les salant La viande et le poisson se prêtent bien à ces opérations.

Au XVIIIe siècle, l'une des denrées les plus importantes est la morue séchée ou salée. Ce poisson abondant offre une excellente source de protéines et possède de bonnes qualités de conservation. La morue séchée se transporte aussi facilement. En outre, les jours maigres (sans viande) du calendrier religieux créent une demande constante pour le poisson conservé.

DEUX TYPES DE CONSERVATION DE LA MORUE

I1 existe deux façons de traiter et de conserver la morue. La première est la «salaison en vert»: la deuxième le «séchage».

Dans le cas de la salaison en vert, de grands bateaux partent de France pour se rendre sur les vastes bancs de morue situés au large de Terre-Neuve et de l'Île Royale. Les bateaux et l’équipage ne viennent à terre qu'en cas de nécessité, pour effectuer des réparations ou pour se réapprovisionner. Peu après avoir hissé le poisson à bord, l’équipage le sale. La morue salée en vert est transportée directement en France sans jamais avoir été débarquée à terre.

La morue «séchée» doit pour sa part être traitée à terre. Pour sécher la morue, il faut la fendre, puis la placer sur des supports en bois, appelés «claies» ou «vigneaux». Le poisson, exposé au soleil et au vent, est tourné régulièrement et sèche petit à petit. Ce procédé exige aussi un peu de sel, mais beaucoup moins que la salaison en vert. Une fois séchée, la morue peut être transportée sur les marchés d'Europe ou des Indes occidentales.

LES BATEAUX DE PÊCHE

Les pêcheurs de Louisbourg se servent de différents types de navires, selon le type de pêche qu'ils pratiquent.

Pour prendre le poisson destiné à être salé en vert, les pêcheurs utilisent généralement un assez gros navire appelé un bateau . Ce navire peut emmagasiner une grande quantité de morue qui est salée à bord puis transportée en France où elle est vendue.

Deux types de navire sont utilisés pour prendre le poisson destiné à être séché. Le premier est la chaloupe, une petite embarcation à rames non pontée, équipée d'un mât court. Les chaloupes mesurent de 5 à 10 mètres de longueur et ont un équipage de trois hommes. Utilisées surtout pour la pêche côtière, elles sont déchargées tous les jours et n'ont donc pas besoin d'une très grande capacité de transport.

L'autre type de navire est la goélette. La goélette est plus grande que la chaloupe et mesure de 17 à 25 mètres de longueur. Sa capacité de transport varie de 50 à 120 tonnes métriques et elle est dotée d'un équipage de onze hommes. Les pêcheurs se servent de goélettes pour pêcher sur les bancs, à 30 kilomètres ou plus de la côte. Ils restent sur place plusieurs jours avant de rentrer au port avec leurs prises.


LE COMMERCE

Louisbourg a jadis été un grand centre de commerce en Amérique du Nord. Pendant environ un demi-siècle, de sa fondation en 1713 jusqu’à sa chute en 1758, le port de l'Île Royale est l'un des plus achalandés de la côte atlantique. Des navires venus de France, des Antilles, de Nouvelle-Angleterre, d'Acadie et d'autres parties de la Nouvelle-France y jettent l'ancre régulièrement.

LE COMMERCE - L'ACHAT ET LA VENTE DES BIENS

Le commerce à Louisbourg est fondé sur l'exportation de la morue séchée. Le poisson conservé est un aliment de base pour beaucoup d’habitants de l'Europe et des Antilles. La demande est forte et les prix sont fermes.

Les navires marchands en provenance de la France et des Antilles qui viennent à Louisbourg acheter de la morue, transportent dans leurs cales des produits originaires d'Europe et des Antilles. Ces merchandises sont déchargées à Louisbourg et vendues aux marchands locaux. Elles sont ensuite achetées par les habitants de Louisbourg ou revendues par les marchands et expédiées vers d'autres marchés. Cette pratique s'appelle le transbordement. Louisbourg est un important centre de «transbordement» pour les produits d'Europe et des Indes occidentales. Des marchands de la Nouvelle-Angleterre, de l'Acadie et du Canada viennent y acheter des biens pour les revendre. Ce mode de commerce est souvent décrit de facon imagée comme un «triangle».

LE COMMERCE À LOUISBOURG

Au XVIIIe siècle, en Amérique du Nord, une bonne partie du commerce s'effectue par vaisseau. Dans les années 1740, Louisbourg accueille chaque année de 130 à 150 navires. Il s'agit surtout de bateaux de pêche et de commerce, auxquels s’ajoutent quelques bâtiments de guerre. Après avoir jeté l'ancre, les bateaux de commerce vendent leurs cargaisons, échangent des biens ou livrent les fournitures civiles ou militaires qui leur ont été commandées. La ville de Louisbourg est devenue un port important, un centre de commerce.

Le secteur le plus achalandé de Louisbourg est le bord de l’eau. I1 y a cinq grands débarcadères dans le port et de nombreux entrepôts sont situés en ville tout près. La grande étendue de terrain entre le bord de l'eau et les premières maisons est appelée le quai. (I1 y a beaucoup de maisons et de claies au bord de l’eau, à l'extérieur des fortifications, et les lignes de propriété sont soigneusement respectées.)

Le quai de Louisbourg bourdonne de l'activité des marchands qui y brassent des affaires et des nombreuses personnel qui y transportent des merchandises.

Les allées et venues des bateaux et des barges, de même que le brouhaha des gens font du bord de l’eau un endroit excitant. Parfois, des ventes aux enchères s’y déroulent. Durant la saison de navigation estivale, on peut entendre bien des langues et des accents sur le quai. Les pêcheurs bretons, basques et normands, les commerçants anglais, les marchands des Antilles et les clients acadiens contribuent à l'atmosphère cosmopolite du port de mer.

Le quai est de bien des façons le coeur de Louisbourg. C'est là que les merchandises sont débarquées, que les exportations sont préparées en vue d'autres destinations et que les affaires sont réglées. C'est aussi là que les malfaiteurs subissent leur châtiment et sont, par exemple, flagellés ou marqués au fer rouge en public.

LA MONNAIE

Quand les habitants de Louisbourg parlent du coût de quelque chose, ils parlent habituellement en termes de livres. La livre est l'unité monétaire de base de l’époque, tout comme le dollar aujourd'hui.

Une paire de chaussures peut coûter une livre, un habit dix livres, et un serviteur peut gagner de 40 à 50 livres par année.

Même si la livre est l'unité monétaire de base, il n'existe pas de pièce de monnaie d'une livre. Cependant, certaines pièces valent plusieurs livres, tandis que d'autres ont une valeur inférieure à une livre.

Au XVIIIe siècle, la plus petite dénomination du système monétaire français est le denier. Puis viennent le sol et la livre. L'écu et le louis d'or ont une valeur supérieure. Voici la valeur relative des pièces.

Les pièces de peu de valeur sont en cuivre ou en alliage de cuivre; les pièces de grande valeur en argent et en or.

LA FAÇON D'ACHETER AU XVIIIe SIECLE

Quand une personne veut acheter un bien ou un service aujourd'hui, elle paie généralement comptant, par chèque ou à crédit. À Louisbourg au XVIIIe siècle, les choses sont un peu différentes. Pour payer comptant, il faut se servir uniquement de pièces de métal, car la monnaie de papier n'existe pas. On peut aussi recourir à un système de troc permettant d'échanger un bien ou un service contre un autre bien ou service. On peut par exemple échanger une certaine quantité de poisson contre des légumes de même valeur. Les marchands se servent de lettres de change, semblables à des chèques ou à des billets à ordre, dans lesquelles l'acheteur s'engage par écrit à payer certains produits.

LE COMMERCE ILLÉGAL

En plus de commercer de façon légitime, les marchands de Louisbourg se livrent parfois à des activités de commerce illégales avec la Nouvelle-Angleterre. Pour bien comprendre pourquoi ces activités ont un caractère illégal, il faut savoir comment l’économie est censée fonctionner au XVIIIe siècle.

En général les nations du XVIIIe siècle interdisent à leurs colonies de faire du commerce avec d'autres nations. Elles s'efforcent de créer un système commercial plus ou moins autonome, dominant chacune de leurs colonies. Cette théorie commerciale portant le nom de «mercantilisme» est pratiquée tant par la GrandeBretagne que par la France.

La colonie de l'Île Royale est donc supposée limiter son commerce à la France et aux autres parties de la Nouvelle-France. Dans la pratique, les fonctionnaires coloniaux français reconnaissent que Louisbourg doit parfois acheter des biens et des provisions à la Nouvelle-Angleterre. Quand les provisions de vivres sont basses ou que des matériaux de construction doivent être achetés rapidement à bas prix, il faut s'adresser à la Nouvelle-Angleterre. Par conséquent, le bétail, le porc, le bois de construction, la brique et le bardeau de la Nouvelle-Angleterre prennent régulièrement le chemin de Louisbourg.

Du côté des Britanniques, certains voient d'un très mauvais oeil ce commerce des habitants de la Nouvelle-Angleterre avec les Français de l'Île Royale. Les autorités prétendent qu'il ôte du travail aux marchands de Grande-Bretagne et de Nouvelle-Angleterre qui restent dans la légalité.

Par ailleurs, les marchands français prétendent que le commerce de Louisbourg avec la Nouvelle-Angleterre leur enlève la possibilité de réaliser des profits. Chaque fois qu’un navire de la Nouvelle-Angleterre vend du boeuf, du porc, du tabac, du goudron ou des textiles à la forteresse, un marchand français se voit privé d'une vente. Néanmoins, le commerce avec la Nouvelle-Angleterre reste florissant tout au long de la première partie du XVIIIe siècle, car l'Île Royale n'a souvent pas d'autre source où se procurer certains aliments ou matériaux de construction.


LE PORT DE LOUISBOURG

En tant que port, Louisbourg présente de nombreux avantages. Son havre est assez vaste pour recevoir tous les bateaux qui ont besoin d'y jeter l'ancre et son étroite ouverture permet aux batteries riveraines de le défendre contre les bateaux ennemis qui peuvent essayer d'y entrer.

À l’époque, il n'existe pas de méthode précise pour déterminer la longitude. Pour traverser l'océan, les navires se servent d'une ligne de latitude qui mène directement des ports français comme Rochefort et La Rochelle à Louisbourg.

Enfin, la situation de Louisbourg sur la pointe est de l'Île Royale, qui avance dans l'Atlantique, en fait l'endroit idéal pour devenir un élément du triangle commercial reliant la France, les Antilles et les peuplements des rives du Saint-Laurent.

La taille et l'emplacement du port de Louisbourg, de même que sa proximité des bancs de pêche, incitent les Français à faire de Louisbourg le plus important établissement de l'Île Royale.

Quand Louisbourg se met à grandir et à prospérer, les fonctionnaires français décident d'en faire le centre administratif ou la capitale de la colonie. En 1719, on entreprend la construction des fortifications qui vont faire de la ville l'une des forteresses les plus formidables du continent. Des défenses solides et un excellent refuge font de Louisbourg un important port naval.

LA MENACE DES PIRATES

Au début du XVIIIe siècle, le commerce de l'Île Royale souffre des attaques des pirates. Les pirates s'emparent de tout ce qui a de la valeur: bateaux, provisions, huile de poisson. La menace est si sérieuse que dans les années 1720 le gouverneur craint que la ville elle-même soit attaquée. I1 ordonne aux soldats de se tenir prêts et il fait monter des canons additionnels en prévision d'une attaque qui n'a heureusement jamais lieu.

La plupart des pirates sont des hors-la-loi venant de bâtiments de guerre britanniques ou français. Certains ont été chassés de leur navire pour insubordination ou pour ivrognerie; d'autres ont déserté à cause de la faible solde et de la mauvaise nourriture. Souvent, les hommes volent des bateaux et de l'équipement à leurs maîtres pour se lancer dans la piraterie. À Louisbourg, un bateau est ainsi volé juste sous les fenêtres de la résidence de l'administrateur des finances, directement sur la rive.

L'un des quartiers généraux des pirates est situé à Cap Ray, Terre-Neuve. En général, les pirates sont craints surtout à cause de leurs raids contre les bateaux de pêche des Grands Bancs ou de la côte de Terre-Neuve.

LOUISBOURG, LE PORT NAVAL

En tant que port achalandé, Louisbourg possède beaucoup d'installations terrestres. Parmi celles-ci se trouvent des débarcadères et des entrepôts, des auberges et des cabarets, le premier phare au Canada (allumé en 1734), un quai de carénage pour la réparation des navires, et un hôpital pour les marins. I1 y a même un tribunal qui traite des cas maritimes. Fait intéressant, tous les gouverneurs de Louisbourg sauf un ont été des capitaines de navire ou des officiers de la marine à un moment de leur carrière.

L' exploitation du port exige de nombreux spécialistes. En plus des marins, Louisbourg a besoin d'un capitaine de port, de pilotes, de navigateurs, de commis et d’écrivains. I1 y a un hydrographe, qui dessine des cartes marines, et même, pendant quelques années, un astronome. Les travaux de l'astronome s’inscrivent dans les efforts réalisés partout dans le monde au XVIIIe siècle dans le but de trouver une façon efficace de mesurer la longitude. En fait, le premier observatoire du Canada est construit à Louisbourg!

AIDES À LA NAVIGATION ET AUTRES SIGNAUX

Tous les ports ont besoin d'aides à la navigation. Le long de la côte est de l’Île Royale, sujette à la brume et aux tempêtes, ce besoin est particulièrement grand.

À Louisbourg, la principale aide à la navigation est le phare. Sa lumière provient de la combustion d'huile de poisson et, quand les conditions sont parfaites, le phare de Louisbourg est visible d'aussi loin que trois lieues (12 kilomètres) en mer. Par temps brumeux, cependant, le phare est peu utile; on tire alors du canon sur la rive pour avertir les navires qu'ils approchent de la côte.

Les drapeaux servent aussi de signaux. Un grand drapeau blanc signale que Louisbourg appartient à la France. Un drapeau rouge avertit qu’il y a des glaces à la dérive dans le port et le long de la côte. Un drapeau jaune indique que la ville et le port sont en quarantaine.

De même, des bouées en forme de croix sont installées autour de l'embouchure du port pour aider les pêcheurs et les marins à s'orienter.

À BORD DES NAVIRES

La vie à bord d'un grand navire du XVIIIe siècle ressemble à celle d'un petit village. Outre des marins, on y trouve des forgerons, des fabricants de voile, des commis, des cuisiniers, un médecin, des tonneliers, des canonniers et même des soldats.

Comme nous l'avons vu, le coût d'affrètement d'un grand bâtiment de guerre du XVIIIe siècle pour une croisière de six mois correspond à peu près au coût annuel des fortifications de Louisbourg.

UNE VILLE EXPOSÉE DU COTÉ DE LA TERRE FERME

Quand les ingénieurs français dessinent les défenses de Louisbourg, ils s'inquiètent surtout d'une éventuelle attaque maritime. Par conséquent, le port de Louisbourg est si bien défendu qu’il est pratiquement imprenable.

Les mêmes ingénieurs et les autres fonctionnaires coloniaux croient que la côte rocheuse et les marécages entourant Louisbourg vont empêcher les attaquants de débarquer et de venir assiéger la ville par voie de terre. Pour plus de sécurité, les Français construisent toutefois de hauts murs de maçonnerie du côté de la terre ferme, mais ils y installent très peu de pièces d'artillerie.

En réalité, les soldats de la Nouvelle-Angleterre en 1745 et les Britanniques en 1758 concentrent leurs attaques sur le côté le plus faible de Louisbourg: le côté de la terre ferme. Le port naval est si bien défendu que les assiégeants savent qu'ils ne pourront jamais réussir de percée à cet endroit sans avoir d'abord affaibli les autres défenses.

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