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Researching the
Fortress of Louisbourg National Historic Site of Canada
Recherche sur la Forteresse-de-Louisbourg Lieu historique national du Canada
L'ILE DU QUAI DE LOUISBOURG
PAR
CHRISTIAN POUYEZ ET GILLES PROULX
1972
(Fortress of Louisbourg
Report Number H D 21)
LE TERRAIN E
[PAGE 20:]
(V) L'ILE DU QUAI de 1729 A 1768
PART A
(5) LE TERRAIN E
Dans la section précédente, nous avons tenté de montrer comment, des premiers
bâtiments et des premières concessions,, on en était arrivé,aprés plusieurs
réalignements, à la configuration définitive de l'Ile du Quai (figure 5). Il reste
maintenant à voir ce qui advint des divers terrains à partir du moment oU ils sont
concédés sous leur forme définitive jusqu'à la fin de la colonie. Nous suivrons
désormais l'ordre des terrains, tel qu'il apparait sur le plan 734-5 (plan 31)
La figure 2 illustre les différentes transactions effectuées sur le terrain E:
[PAGE 28:]
L'histoire de la propriété de Nicolas Baron est plus complexe que celle des autres
terrains. De 1716, date de la concession, jusqu'en 1729, le terrain E demeura intact: il
couvrait alors toute la partie Est de l'Ile du Quai.
En 1729, Nicolas Baron et son épouse Marie Seaux, désirant s'acquitter de leur dette
envers la veuve Chevalier, qui avait enseigné la couture à la fille de Marie Seaux,
Marie-Anne Zémard, cédaient à la veuve Chevalier un petit terrain situé dans l'Ile du
Quai:
"entre les magasins de Mrs. Despiet et Lamotte joignant à la cour de la damelle.
Chevalier lequel a dix sept pieds de longueur depuis un magasin à l'autre et sept pieds
et demy a venir [PAGE 29:] de la cloture de lad. cour jusqu'a l'allignement desd.
magasins, le susd. petit coin de terre joignant à l'est à la cour des vendeurs, a
l'Ouest à celle de l'acheptante, au sud au magasin du Sr. Lamotte et au nord a celuy de
Mr. Despiet" [NOTE 68]
Il est curieux de constater que les plans, postérieurs à cette transaction,
n'enregistrent pas cette cession de terrain: le plan 734-5, pas plus que le plan
détaillé 737-10 n'indiquent ce terrain. En outre, les tenants et aboutissants, exprimés
dans le contrat de cession ne concordent absolument pas avec le tracé des terrains à
cette date. Enfin, lors du partage des biens de la veuve Chevalier, le 17 janvier 1752, on
ne mentionne jamais ce petit terrain [NOTE 69].
Il nous parait donc logique de penser que cette cession, pour une raison inconnue, ne fut
jamais effectuée.
Un an plus tard, Baron et son épouse vendaient une autre partie de leur terrain; le 21
novembre 1730, ils cédaient à André Moysel un terrain joignant leur maison, et
contenant:
"soixante dix pieds de longueur faisant face sur la rue Dauphine dont la largeur
n'est que de vingt et un pieds sur la longueur de quarante huit pieds et de quatorze pieds
sur le reste de [PAGE 31:] la longueur de vingt deux pieds, lesquels quatorze pieds de
largeur sont depuis le coin de la rue à joindre à la maison des vendeurs qui reste à
l'ouest dudit terrain, qui est Borné à l'est pas la rue Dauphine au sud par ceue du
Quay, au nord par un magasin des vendeurs qui n'est pas encore achevé de bastir, et les
vingt un pieds de largeur sur les quarante huit pieds de long prennent dans la cour des
vendeurs en suivant la largeur dud. magasin neuf jusqu'à la maison où demeurent lesd.
vendeurs" [NOTE 70].
Ce terrain qui, occupait la moitié de la facade est du terrain E fut vendu pour la somme
de 1,000 livres.
André Moysel, qui était capitaine de navire ne résidait pas régulièrement dans la
colonie, et à partir de 1734, il ne vint pas du tout à Louisbourg. Il se serait, selon
la rumeur publique, retiré dans des colonies étrangères [NOTE 71]. Ne résidant pas à
Louisbourg, Moysel ne devait pas s'embarasser de mettre son terrain en valeur: il n'y fit
aucune construction, et ce malgré le règlement obligeant les adjudicataires de
concessions à les bâtir l'année même de concession. Le procureur du Roi [PAGE 32:] à
Louisbourg demanda donc la réunion du terrain de Moysel au Domaine du Roi, et celle-ci
fut prononcée par le commissaire-ordonnateur Le Normant le 3 septembre 1737 [NOTE 72].
Le terrain confisqué était destiné, selon les vues de Le Normant, à dédommager le
Sieur Lartigue ou la veuve Rodrigue de leurs pertes dans l'ilôt no. 2 [NOTE 73].
Effectivement, en novembre 1738, Le Nommant écrivait au ministre pour lui dire que Joseph
Lartigue avait accepté le terrain confisqué à Moysel, en échange de quoi il se
désistait de ses prétentions dans l'ile no. 2 [NOTE 74]. En fait, Lartigue ne prit
jamais possession de ce terrain; le 4 noveubre 1738, il écrivait au ministre pour se
plaindre de ce que le terrain de Moysel était loin de compenser celui qu'il avait dû
céder dans l'ilôt 2 [NOTE 75]. Nous ignorons ce que fut la réponse du ministre, mais
Lartigue dut sans doute obtenir une autre compensation que le terrain de Moysel. Ce
dernier fut en effet revendu par le Roi à Nicolas Baron, pour la somme de 1,000 livres,
le 27 mai 1741 [NOTE 76]. Il semble bien qu'après cette date ce terrain soit demeuré la
propriété de Baron.
[PAGE 33:]
En 1734, Licolas Baron vendit une autre portion du terrain E àGuillaume Delort soit:
"sept pieds de terrain...sur quarante à quarante un pieds de long qui forment une
ruelle d'entre le magasin des vendeurs qui est sur le quay de cette ville et celuy que le
Sr. Delort a joignant lad. ruelle qui est de quatorze pieds et quelques pouces de largeur
... [NOTE 77]
Cette moitié de ruelle, que Baron vendait à Delort joignait au nord le magasin de Baron.
Le contrat de vente spécifiait en effet que les vendeurs ne pourraient être inquiétés,
par le Sieur Delort, pour les égoûts de leur magasin dans la partie de ruelle vendue.
L'autre moitié de la ruelle demeura vraisemblablement la propriété de Baron même si le
plan 737-10 indique que toute la ruelle appartenait à Delort. L'absence de document nous
empêche de donner une réponse définitive sur cette question. Il n'existe en effet aucun
acte de vente de cette moitié de ruelle à Delort, ce qui nous laisse croire à une
simple erreur de cartographie.
Deux autres portions de terrain furent vendus par Nicolas Baron et son épouse Marie
Jeanne Seaux à leur beau-fils, Nicolas Pigeot, en 1735.
Il s'agissait d'un emplacement, dans le prolongement du terrain de Moysel, mesurant 22
pieds de large, par 40 de long du côté de la rue Dauphine et 48 de long sur la façade
ouest, et d'un autre terrain, en [PAGE 34:] bordure de la grave, mesurant 37 pieds de long
par 19 de profondeur, (figure 2). Ces deux terrains furent vendus à Pigeot pour la somme
de 1200 livres [NOTE 78].
Cinq jours plus tard, Pigeot revendit ces deux emplacements à Michel Daccarette pour la
somme de 1300 livres [NOTE 79]. L'achat de Pigeot n'était évidemment qu'une spéculation
qui lui rapporta une centaine de livres, sans effort. Cinq ans plus tard Daccarette acheta
de Nicolas Baron divers morceaux de terrain qui lui permirent d'agrandir ses possessions
de l'Ile du Quai et de les rendre plus symétriques: tout d'abord, il acheta un
emplacement.
"sur la rue Dauphine allant à la grave du costé de la mer contenant dix neuf pieds
de face sur la rue Dauphine, vingt deux pieds six pouces de profondeur le long de la grave
et quatorze pieds et demy de face du costé de l'ouest dud. terraîn, borné au nord par
la grave à l'est par la rue Dauphine au sud a un terrain acquis par l'acquereur du sieur
Nicolas Pigeot et a ouest par une ruelle et terrain appartenant au vendeur" [NOTE
80].
[PAGE 35:]
De plus, Daccarette se porta acquéreur d'un terrain d'un demi pied par 48 pieds, joignant
le terrain acheté du Sieur Nicolas Pigeot en 1735. De cette façon la limite ouest des
deux terrains (celui acquis en 1735 et celui acquis en 1740) était alignée. A cela il
faut ajouter une lisière de terrain d'un pied et demi de large par dix neuf pieds et demi
de long, lisière située sur la limite est du terrain acheté par Daccarette à Pigeot en
1735, au nord de l'Ile du Quai. Enfin, le long de la face nord de ce même terrain, il
achète une bande de terre d'un demi pied de large par trente sept pieds de long. Tous ces
petits terrains représentaient une superficie totale de 448 pieds carrés et furent
vendus à Daccarette pour la somme de 200 livres [NOTE 81]. Ces différentes transactions
sont illustrées sur la figure 2.
En 1743, Michel Daccarette décida de vendre sa propriété dans l'ilôt 5 (5A) et ses
terrains et magasins de l'Ile du Quai à Jean Marguerie, pour la somme de 25,000 livres
[NOTE 82]. L'acte de vente précise que le vendeur a recu son paiement et donné
quittance. Or, il semble bien que ce transfert de propriété n'aît jamais été
effectué en pratique: en effet, en septembre 1749, à la demande de Philippe Le Neuf de
Beaubassin, on procéda au bail judiciaire des biens provenant de la succession de feu
Michel Daccarette, [NOTE 83] et parmi ces biens on retrouve les propriétés de l'Ile du
Quai et de [PAGE 36:] l'ilôt 5, qui avaient été vendus en 1743 [NOTE 84]. Ainsi ces
propriétés seraient revenues entre les mains de la famille Daccarette; il est possible
que Marguerie ait revendu les terrains en question à la famille Daccarette mais nous n'en
avons aucune preuve: cette vente se serait sans doute effectuée en France, et par
conséquent il n'en existe aucune trace à Louisbourg.
Le 11 septembre 1749 les terrains et magasins appartenant aux héritiers Daccarette, dans
l'Ile du Quai, furent donc mis à louer, au plus offrant et dernier enchérisseur.
Philippe Le Neuf de Beaubassin obtint les trois propriétés; son bail était de trois
ans, et il devait payer au total 610 livres pour la maison et terrain en 5A, 360 livres
pour le magasin dans l'Ile du Quai, et faisant le coin de la rue Dauphine, et 310 livres
pour l'autre magasin de l'Ile du Quai. Ces magasins furent sans doute utilisés par le
société Beaubassin, Sylvain et Compagnie, société qui avait été formée en France,
le 10 octobre 1747, entre Philippe Le Neuf de Beaubassin, Blaise Lagoanère et Jean
Baptiste Dupleix Sylvain [NOTE 85].
En 1754, les héritiers Daccarette passérent un certain nombre de conventions relatives
à la, ou plutôt aux successions Daccarette: en effet, Michel Daccarette s'était marié
en premières noces avec Jeanne Gonillon, et en deuxièmes noces avec la soeur de Jeanne,
Catherine Gonillon. Cette dernière était alors veuve de Claude Dupleix Sylvain [PAGE
37:] Aucun inventaire n'ayant été fait à la mort de Jeanne Gonillon, de Claude Dupleix
Sylvain et de Michel Daccarette, il y avait donc trois successions à régler. Le 12
décembre 1754, les héritiers se réunirent et décidèrent de régler ces successions à
l'amiable, sans inventaire. Ces héritiers étaient respectivement:
(1) Philippe Le Neuf de Beaubassin, époux de M. Charlotte Daccarette.
(2) Jean Baptiste Dupleix Sylvain fils de Catherine Gonillon.
(3) Michel Lagoanère, fils émancicipé de Catherine Daccarette.
(4) Cyprien Lagoanère, tuteur des enfants de Catherine Daccarette.
(5) Michel Daccarette, fils de Michel.
(6) Charles Denis, époux de Marie-Jeanne Daccarette [NOTE 86].
Plusieurs points furent réglés par ces conventions du 12 décembre 1754. Les seuls qui
nous irtéressent ici sont les articles, 3. 6, et 7. Il y était prévu que les mineurs
Lagoanère, Michel Daccarette et Charles Denis jouiraient pendant trois ans, sans payer
aucun loyer, de tous les terrains et bâtiments de terre relevant des successions
Daccarette. Ces mêmes héritiers passèrent bail aux trois premiers pour les maisons et
magasins situés dans l'ilôt 5, terrain A [NOTE 87]. Les bâtiments de l'Ile du [PAGE
38:] Quai n'étant pas mentionnés dans ce bail, on peut en conclure qu'ils furent
occupés de 1755 à 1758, par Lagoanère, Daccarette et Denis. Finalement, au bout de
trois ans, tous les terrains et bâtiments de terre devaient rentrer à la masse, et leurs
revenus seraient alors partagés en égale portion entre les six héritiers [NOTE 88].
De ces conventions passablement complexes, il ressort que d'une part, les terrains et
bâtiments de l'Ile du Quai demeurèrent la propriété, en indivis, des héritiers
Daccarette, et que d'autre part, jusqu'au début de 1758, ils furent exploités au profit
des héritiers Lagoanère (enfants mineurs), Daccarette et Denis. Ces derniers les
occupèrent-ils eux-mêmes, ou les louèrert- ils? On ne le sait.
Qu'advint-il du terrain E de l'Ile du Quai après la chute de Louisbourg en 1758? La
maison de Nicolas Baron, au sud du terrain, appartenait en 1768 à M. Morths, sergent à
la retraite [NOTE 89]. Le magasin Daccarette, occupant le coin nord-est (grave et Dauphin)
était lui la propriété de M. Russel [NOTE 90]. Le terrain sur lequel était bâti le
second magasin Daccarette, au nord du terrain, magasin qui n'apparait plus en 1767 et
1768, [NOTE 91] appartenait vraisemblablement à M. Russel.
PART B
[PAGE 40:]
LES CONSTRUCTIONS DANS L'ILE DU QUAI
Les renseignements concernant les bâtiments construits dans l'Ile du Quai sont
excessivement rares. Les quelques informations dont nous disposons proviennent pour la
plupart des plans et vues de Louisbourg.
Nous procéderons dans ce chapitre comme dans le précédent, c'est à dire que nous
étudierons dans une première section les premiers bâtiments construits dans l'Ile du
Quai, puis, dans une deuxième section, nous analyserons les constructions érigées sur
chacun des terrains de l'Ile du Quai à partir de 1727-1734.
Pour simplifier l'appareil critique, nous avons réuni, en note infra-paginale, à la fin
de chaque paragraphe, toutes les références d'archives concernant le bâtiment étudié
dans le paragraphe
[PAGE 47:]
LES CONSTRUCTIONS DANS L'ILE DU QUAI DE 1727-1734 à 1768:
Les constructions, dans cette section, sont illustrées dans les figures 6, 7, et 8. La
figure 5, de son côté, donne la localisation exacte des cinq terrains de l'Ile du Quai.
A l'exception de la deuxième maison Baron, construite vers 1722, et qui ne fut jamais
réalignée, tous les bâtiments érigés sur l'Ile du Quai avant 1726-1727 furent
démolis, et on en reconstruisit d'autres, dans l'alignement des terrains nouvellement
concédés.
[PAGE 57:]
LE TERRAIN E
Dès 1716, Nicolas Baron recevait la concession de ce qui, plus tard, deviendrait le
terrain E de l'Ile du Quai. Sur cet immense terrain, qui couvrait plus de la moitié de
l'Ile du Quai, de nombreuses constructions furent érigées entre 1716 et 1768. La
première, nous l'avons vu, fut le bâtiment (maison ou magasin?) que Baron construisit
vers 1716-1717, en partie sur l'Ile du Quai, et en partie sur la Presqu'lle du Quai. A
partir de 1720, et à mesure que le terrain E se morcellera, les constructions vont se
multiplier.
(I) La MAISON BARON
Cette maison fut construite entre 1720 et août 1722; en effet, elle n'apparait pas sur
les plans de 1720, et par ailleurs on sait qu'elle était construite en août 1722,
puisque, dans l'acte de vente de la maison L'Hermitte par Burel à la veuve Chevalier, on
se référe explicitement à la maison Baron. Elle fut donc construite entre 1720 et 1722,
et comme à cette date les rues de Louisbourg n'étaient pas encore définitivement
tracées, la maison fut bâtie hors des alignements: la partie ouest de la maison empiète
nettement sur la rue du Quai; en dépit de ce fait, la maison ne sera jamais réalignée,
et elle apparaît encore dans la même position en 1768.
Les documents ne nous livrent à peu près aucun renseignement sur cette maison: tout au
plus sait-on qu'il y avait un cabinet, où logea pendant un certain temps le sieur Pierre
Benoit, marchand de Saint-Malo, qui mourut le 22 février 1752. On sait également que ce
cabinet était situé à l'est de la maison, et qu'il avait une fenêtre donnant sur la
cour.
[PAGE 58:]
Les plans de Louisbourg permettent de préciser quelque peu cette description plus que
sommaire. Ils nous donnent d'abord une idée approximative des dimensions de la maison
(tableau 7): en moyenne, elle mesure 45.5 pieds de long par 21.6 pieds de large. Ces
dimensions concordent assez exactement avec ce que nous savons par ailleurs du terrain E:
il mesurait, au sud, 64 pieds le long de la rue du Quai; sur ces 64 pieds, Baron en vendra
14 à Moisel en 1730; il reste donc, entre la limite ouest du terrain de Moisel et la
limite est du magasin Cassagnolles un espace de 50 pieds (un peu plus en fait, puisque la
maison est de biais). Quant à la largeur, on sait que le terrain vendu à Moisel faisait
22 pieds de long par 14 pieds de large au sud, et 21 pieds par 48 au nord, et que la
partie sud de ce terrain joignait la maison Baron (cf. plan de l'Ile du Quai, G2, vol.
184, fol. 267). On peut donc en conclure que la maison Baron mesurait 22 pieds de large,
ce qui concorde parfaitement avec les dimensions données par les plans.
Certains plans illustrent, à l'est et à l'ouest de la maison, deux annexes dont on ne
connaît pas l'utilisation (plans 726-4, 731-3, 734-4, 740- 4). A l'ouest, il pourrait
peut-être s'agir d'un tambour, ou d'un porche: les dimensions moyennes en sont de 3 pieds
(Est-Ouest) par 5.7 pieds (Nord-Sud). A l'este il s'agit peut-être d'un appentis, car les
dimensions sont plus importantes: en moyenne, 6 pieds par 11 pieds.
Tous les plans qui illustrent la forme du toît de la maison Baron en font un toît à
deux pentes, avec pignons à l'est et à l'ouest.
[PAGE 59:]
En 1767-1768, la maison est en trés mauvais état: les portes, fenêtres, planchers et
cloisons ont été arrachés, et la bâtisse est utilisée comme étable. D'après le plan
768-1 (plan 60), il s'agit d'une construction de bois.
Le plan 767-1 (plan 58) pose un problème, en ce sens qu'il fait de la maison Baron une
structure en deux sections attenantes, l'une mesurant 28.1 pieds (section Est) et l'autre
18.8 pieds (section Ouest). C'est le seul plan qui montre une telle division, et on peut
supposer qu'il s'agit là d'un aménagement qui fut pratiqué après 1758, lorsqu'on
décida d'utiliser le bâtiment comme étable [NOTE 7].
(II) LE MAGASIN BARON
Vers 1726, Nicolas Baron entreprend la construction d'un magasin, sur la partie Nord du
terrain E. Les plans 726- 4 (plan 19), 730-2 (plan 21), 731-3 (plan 25) et N.D. 24 (plan
62) illustrent cette construction: il s'agirait d'un bâtiment en angle (angle de 110 0
selon 726-4, plan 19) mesurant en moyenne 21.5 pieds de largeur par 42.5 pieds de longueur
de long de la rue Dauphine et 70.5 pieds de long de la grave.
En réalité, ce bâtiment ne fut jamais construit, du moins sous cette forme: Baron avait
effectivement commencé les travaux de construction mais des difficultés financières
l'empêchèrent de mener à bien ce projet.
[PAGE 60:]
TABLEAU 7:
DIMENSIONS, EN PIEDS, DE LA MAISON BARON, TERRAIN E
(1) PLAN 722-1: La maison - 51 x 21; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(2) PLAN 723-2: La maison - 54 x 21; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(3) PLAN 723-3: La maison - 51 x 21; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(4) PLAN 723-4: La maison - 48 x 18; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(5) PLAN 724-2: La maison - 51 x 24; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(6) PLAN 726-4: La maison - 39 x 20; Annexe Est - 6 x 12; Annexe ouest - 2 x 6;
(7) PLAN 730-2: La maison - 42 x 27; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(8) PLAN 731-3: La maison - 36 x 24; Annexe Est - 6 x 9; Annexe ouest - 4 x 5;
(9) PLAN 734-4: La maison - 48 x 27; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - 3 x 6;
(10) PLAN 737-7: La maison - 49 x 21; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(11) PLAN 740-4: La maison - 41 x 21; Annexe Est - 6 x 12; Annexe ouest - 3 x 6;
(12) PLAN 745-24: La maison - 42.2 x 23.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(13) PLAN 746-3: La maison - 37.5 x 23.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(14) PLAN 746-4: La maison - 46.9 x 18.8; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(15) PLAN 746-8: La maison - 46.9 x 23.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(16) PLAN 746-8a: La maison - 46.9 x 23.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(17) PLAN 747-1: La maison - 37.5 x 18.8; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(18) PLAN 752-11: La maison - 46 x 18; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(19) PLAN 757-11: La maison - 36 x 18; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(20) PLAN 758-27: La maison - 38 x 16; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(21) PLAN 767-1: La maison - 46.9 x 22.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(22) PLAN 768-1: La maison - 65.7 x 22.5; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(23) PLAN N.D. 89: La maison - 48 x 24; Annexe Est - n/a; Annexe ouest - n/a;
(24) MOYENNE: La maison - 45.5 x 21.6; Annexe Est - 6 x 11; Annexe ouest 3 x 5.7;
[PAGE 61:]
En effet, en 1729, Baron décide de vendre quelques uns de ses terrains, et il s'en
explique en ces termes:
"...ayant examiné la situation de leur affaire, ils [les époux Baron] ne peuvent
faire parachever un magasin qu'ils ont commencé sur leur terrain [Le souligné est de
nous]. en ville faisant le coin de la rue Dauphine et aboutissant sur la grave, qu'en
vendant un petit terrain ..."
Le bâtiment n'était donc pas achevé en 1729, et les plans 730-2 et 731-3 sont
probablement une projection de ce qu'aurait dû être ce magasin, bien plus qu'une
illustration de ce qu'il fut réellement.
Baron construisit pourtant un magasin, mais de dimensions beaucoup plus modestes: il nous
semble probable qu'en fait, il n'ait érigé que la partie ouest du magasin projeté en
1726. En effet, sur le plan 734-4 (plan 29) et sur tous les plans suivants, on voit un
bâtiment, joignant à l'ouest le magasin Delort (terrain A), et qui mesure en moyenne
44.3 pieds de long (Est-Ouest) par 19.2 pieds de large (Nord-Sud). Ce magasin fut érigé
entre septembre et décembre 1729, car, le 2 décembre 1729, Baron emprunte 237 livres 12
sols du Sieur Boutet, et il l'autorise à se rembourser de cette somme en percevant
lui-même.
"...le loyer du magasin qu'il a sur la gravede cette ville joignant à celuy du Sr.
Delort...
[PAGE 62:]
Donc, le magasin est terminé en décembre 1729; d'après ce même document, on voit que
le bâtiment ne fut pas occupé par Baron lui-même, au moins pendant la première année.
TABLEAU 8:
DIMENSIONS, EN PIEDS, DU MAGASIN BARON
(1) PLAN 734-4: LONGUEUR x LARGEUR = 44 x 22;
(2) PLAN 737-7: LONGEUR x LARGEUR = 48 x 21;
(3) PLAN 740-4: LONGEUR x LARGEUR = 45 x 21;
(4) PLAN 745-24: LONGUEUR x LARGEUR = 51.6 x 23.5;
(5) PLAN 746-3: LONGUEUR x LARGEUR = 42.2 x 18.8;
(6) PLAN 746-4: LONGUEUR x LARGEUR = 42.2 x 14.1;
(7) PLAN 746-8a: LONGUEUR x LARGEUR = 51.6 x 18.8;
(8) PLAN 747-1: LONGUEUR x LARGEUR = 46.9 x 18.8;
(9) PLAN 752-11: LONGUEUR x LARGEUR = 45 x 15;
(10) PLAN 757-11: LONGUEUR x LARGEUR = 40 x 18;
(11) PLAN 758-28: LONGUEUR x LARGEUR = 39 x 15;
(12) PLAN 767-1: LONGUEUR x LARGEUR = 37.5 x 18.8;
(13) PLAN 768-1: LONGUEUR x LARGEUR = 43.2 x 23.5;
(14) PLAN N.D. 89: LONGUEUR x LARGEUR = 44 x 20;
(15) MOYENNE: 44.3 x 19.2.
On ne sait rien de l'apparence de ce magasin, sinon qu'il était bâti en bois (piquets ou
charpente?), qu'il y avait un pignon à l'extremité est et que,peut- être,, le toît
rejoignait à l'ouest la toiture du magasin Delort (terrain A).
En 1768, il existe encore, mais il est en assez mauvais état ("much out of
repair"). D'après le plan 767-1, il est toujours utilisé comme magasin [NOTE 8].
[PAGE 63:]
(III) LES MAGASINS DACCARETTE
On sait qu'en mai 1735, Michel Daccarette achetait de Nicolas Pigeot deux terrains situés
à l'est et au Nord du terrain E de l'Ile du Quai, acquisition qu'il complétait en mai
1740 par l'achat de divers petits terrains appartenant à Nicolas Baron dans cette même
section nord et est du terrain E.
C'est entre 1737 et 1740 que Daccarette entreprit de faire bâtir sur ces terrains: il y
fit construire deux magasins situés, l'un à l'Est, le long de la rue Dauphine, et
l'autre au Nord, entre le magasin Baron et la grave. Nous étudierons d'abord le magasin
situé à l'Est.
Ce magasin apparait pour la première fois sur le plan 740-4, et c'est alors une bâtisse
de 78 pieds le long de la rue Dauphine par 20 pieds de large le long de la grave. Ces
dimensions sont nettement exagérées du moins quant à la longueur; en effet, on sait que
les terrains achetés par Daccarette en 1735 et 1740 mesuraient ensemble 59 pieds de long
par 22 pieds 6 pouces de large; d'autre part, le contrat de vente des magasins Daccarette
à Jean Marguerie, en 1743, spécifie que ce magasin mesurait 59 pieds par 22 pieds 6
pouces. Ces dernières dimensions sont donc les véritables.
Le contrat de vente, Daccarette à Marguerie, fournit quelques détails intéressants sur
la structure de ce bâtiment, de même que la vue de Louisbourg dessinée en 1745 (plan
38): c'est un bâtiment de charpente, à 2 étages, avec un pignon au Nord. Il est couvert
en bordeaux. La facade Est du magasin est percée de deux fenêtres au rez de chaussée et
deux fenêtres à l'étage. Il y a une porte dans le pignon, au Nord, au niveau du rez de
chaussée. Il n'y a qu'un plancher, pour le premier étage, le [PAGE 65:] rez de chaussée
étant probablement en terre battue. Au premier étage est pratiquée une soute.
Ce bâtiment fut certainement détruit au cours du premier siège de Louisbourg par les
Anglais et les Bastonnais, car les plans datant de la première occupation anglaise ne le
montrent plus.
A la place de ce magasin, les anglais construisirent un petit bâtiment, situé à
l'extrémité Nord-Est de l'Ile du Quai, et qui mesure en moyenne, selon les plans, 15.7
pieds par 11.8 pieds (tableau 9). On remarquera cependant que sur les plans 745-24 (plan
40), 746-3 (plan 42), 746-4 (plan 44), 746-8 (plan 46) et 746-8a (plan 48) il s'agit d'un
bâtiment carré ou rectangulaire, et dans ce dernier cas, il est orientée Nord-Sud,
tandis que sur le plan 747-1 (plan 50) il s'agit d'un batîment nettement rectangulaire,
mais orienté Est- Ouest.
TABLEAU 9:
DIMENSIONS, EN PIEDS, DU BATIMENT ANGLAIS :
(1) PLAN 745-8: LONGUEUR x LARGEUR = 9.4 x 9.4;
(2) PLAN 745-24: LONGUEUR x LARGEUR = 9.4 x 9.4;
(3) PLAN 746-3: LONGUEUR x LAREUR = 23.5 x 14.1;
(4) PLAN 746-4: LONGUEUR x LARGEUR = 14.1 x 14.1;
(5) PLAN 746- 8a: LONGUEUR x LARGEUR = 9 x 9.4;
(6) PLAN 747- 1: LONGUEUR x LARGEUR = 28.1 x 14.1;
(7) MOYENNE: 15.7 x 11.8
Il ne s'agit là, à notre avis, que d'une "fantaisie" du cartographe, et non
d'un changement réel.
[PAGE 66:]
En 1749, la propriété revient aux héritiers de Michel Daccarette. Ceux-ci décidèrent
alors, soit d'agrandir le bâtiment construit par les anglais, soit de le démolir et d'en
construire un autre: les données des plans sont trop contradictoires pour qu'on puisse en
tirer une conclusion définitive. En effet, sur le plan 752-11 (plan 52), on voit une
bâtisse d'un seul tenant, mesurant 60 pieds par 21; sur les deux plans suivants (757-11
(plan 54) et 758-28 (plan 56)), cependant, on voit une structure en deux parties, l'une,
au Sud, assez étroite, l'autre, au Nord, un peu plus large. En moyerme., sur ces deux
plans, la partie sud mesure 26 pieds de long par 12 de large, et la partie nord 23.5 pieds
de long par 18 de large (tableau 10). Le plan 767-1 (plan 58), pour sa part, illustre une
structure en deux parties, mais la partie nord ne mesure que 9.4 pieds (Nord-Sud) par 15
pieds (Est-Ouest), la partie sud mesurant 37.5 pieds par 11.3 pieds.
TABLEAU 10:
DIMENSIONS, EN PIEDS, DU NOUVEAU BATIMENT DACCARETTE
(1) PLAN 752-11: La Partie Nord - n/a; La Partie Sud - n/a; L'ensemble 60 x 21;
(2) PLAN 757-11: La Partie Nord - 23 x 18; La partie Sud - 28 x 12; L'ensemble n/a;
(3)Plan 758-28: La Partie Nord - 24 x 18; La Partie Sud - 24 x 12; L'ensemble n/a;
(4) PLAN 767-1: La Partie Nord - 9.4 x 15; La Partie Sud - 37.5 x 11.3; L'ensemble n/a;
(5) PLAN 768-1; La Partie Nord - n/a; La Partie Sud - n/a; L'ensemble 63.8 x 18.8;
(6) MOYENNE: LA Partie Nord - 18.8 x 17; La Partie Sud - 29.8 x 11.8; L'ensemble 61.9 x
19.9;
[PAGE 68:]
Cela tendrait à confirmer l'hypothèse selon laquelle les héritiers Daccarette auraient
simplement agrandi le bâtiment construit par les anglais, en y adjoignant une allonge au
Sud. Enfin, le plan 768-1 (plan 60) illustre un bâtiment d'un seul tenant, de 63.8 pieds
par 18.8. Il faudra, dans ce cas, attendre le résultat des fouilles archéologiques pour
en savoir plus long.
Sur ce bâtiment reconstruit par les héritiers Daccarette après 1749, on ne sait
pratiquement rien: en 1767, il est utilisé comme magasin ou étables, et en 1768, on le
décrit comme un bâtiment de bois, en mauvais état ("much out of repair"). Le
toît, selon les plans 757-11 (plan 54) et 758-28 (plan 56), serait à deux pentes, avec
pignons au Nord et au Sud.
Le second magasin Daccarette, au Nord du terrain E, fut érigé en même temps que le
précédent, entre 1737 et 1740. Il joint, à l'ouest, le magasin Delort (terrain A), avec
lequel il forme un angle de 100 degrès.
Les divers plans de Louisbourg lui donnent une dimension moyenne de 47.3 pieds par 18.4
pieds (tableau 11), encore une fois, la longueur est nettement exagérée, car on sait,
d'après l'acte de vente du terrain par Pigeot à Daccarette et d'après l'acte de vente
du magasin par Daccarette à Marguerie, que le terrain et le magasin avaient les mêmes
dimensions, soit 38 pieds et demi par 19 pieds et demi. Ce bâtiment fut détruit en 1758,
car on ne le retrouve plus sur les plans 767-1 (plan 58) et 768-1 (plan 60).
Comme pour le magasin précédent, l'acte de vente de 1743 et la vue de Louisbourg en 1745
(plan 38) fournissent quelques informations précises: c'est un bâtiment de charpente, à
deux étages, couvert en bordeaux; les plans 757-11 (plan 54) et 758-28 (plan 56) lui
attribuent un toit à deux
[PAGE 69:]
TABLEAU 11:
DIMENSIONS, EN PIEDS, DU MAGASIN DACCARRETTE (NORD)
(1) PLAN 740-4: LONGUEUR x LARGEUR = 44 x 20;
(2) PLAN 745-24: LONGUEUR x LARGEUR = 51.6 x 18.8;
(3) PLAN 746-3: LONGUEUR x LARGEUR = 65.7 x 23.5;
(4) PLAN 746-4: LONGUEUR x LARGEUR = 42.2 x 18.8;
(5) PLAN 746-8a: LONGUEUR x LARGEUR = 56.3 x 14.1;
(6) PLAN 747-1: LONGUEUR x LARGEUR = 42.2 x 14.1;
(7) PLAN 752-11: LONGUEUR x LARGEUR = 42 x 20;
(8) PLAN 757-11: LONGUEUR x LARGEUR = 40 x 21;
(9) PLAN 758-27: LONGUEUR x LARGEUR = 42 x 15;
(10) MOYENNE: 47.3 x 18.4
pentes, avec pignons à l'Est et à l'Ouest. Au rez de chaussée, la facade Nord est
percée de deux fenêtres, de part et d'autre de la porte, qui est située au centre; il y
a une autre porte, dans le mur de pignon du côté Est. Au premier étage, sur la facade
Nord on peut distinguer trois fenêtres, et deux autres sur la mur de pignon à l'Est. On
sait en outre que le magasin est planché en bas et en haut. [NOTE 9].
[PAGE 70:]
(IV) BATIMENT NON IDENTIFIE
Sur le plan 767-1 (plan 58) apparait un bâtiment, mesurant 42.2 pieds par 11.3 pieds,
orienté Nord-Sud et situé à l'extrémité Est du terrain B. Au Nord, ce bâtiment est
aligné avec la face nord du magasin Cassagnolles.
Sans doute s'agit il d'une construction datant de la seconde occupation anglaise? En 1767,
ce bâtiment est utilisé comme magasin.
Sur le plan 768-1, ce bâtiment a disparu: on ne sait s'il aréellement été démoli
entre 1767 et 1768 ou s'il s'agit simplement d'une erreur du plan. [NOTE 10].
ENDNOTES
PART A
[NOTE 68:] A.N., Outremer, G3, vol. 2037, no. 54. Contrat de vente et don de terrains par
le Sieur Baron à la veuve Chevalier. Louisbourg, 1 septembre 1729.
[NOTE 69:] A.N. Outremer, G3, vol. 2047-2, no. 59. Partage de la succession de la veuve
Chevalier. Louisbourg, 17 janvier 1752.
[NOTE 70:] .A.N., Outremer, G3, vol. 2037., no. 120. Vente d'un emplacement de terrain,
Baron à Moysel. Louisbourg, 21 novembre 1730.
[NOTE 71:] A.N., Outremer, G2, vol. 184, fols. 264-274. Réunion au domaine du Roy du
terrain du Sieur A. Moysel. Louisbourg, 1737.
[NOTE 72:] A.N., Outremer, G2, vol. 184, fols. 264-274. Réunion au domaine du Roy du
terrain du Sieur A. Moysel. Louisbourg, 1737 .
[NOTE 73:] Dunn, Brenda. Block 2. Louisbourg, 1971, pp. 9-16.
[NOTE 74:] A.N., Col., C11B, vol. 20, fol. 128. Le Nommant au ministre. Louisbourg, 2
novembre 1738. Voir aussi A.N., Col., C11B, vol. 20, fol. 54. Bourville et Le Nommant au
ministre. Louisbourg, 21 octobre 1738.
[NOTE 75:] A.N., Col., C11B. vol. 20, fols. 285-287. Lartigue au ministre. Louisbourg, 4
novembre 1738.
[NOTE 76:] A.N., Outremer, G3, vol. 2042-2. no. 23. Vente de terrain, le Roi à N. Baron.
Louisbourg, 27 mai 1741.
[NOTE 77:] A.N., Outremer, G3, vol. 2039-1, no. 56. Vente d'une moitié de ruelle, Baron
à Delort. Louisbourg, 16 novembre 1734.
[NOTE 78:] A.N., Outremer, G3, vol. 2039-1, no. 87. Vente de terrains, Baron à Pigeot.
Louisbourg, 12 mai 1735.
[NOTE 79:] Idem. Pigeot à Daccarette. Louisbourg, 17 mai 1735.
[NOTE 80:] A.N., Outremer, G3, vol. 2046-1. no. 191. Vente de terrains, Baron à
Daccarette. Louisbourg, 14 mai 1740.
[NOTE 81:] A.N., Outremer, G3, vol. 2046-1, no. 191. Vente de terrains, Baron à
Daccarette. Louisbourg, 14 mai 1740.
[NOTE 82:] A.N., Outremer, G3, vol. 2047-1, no. 39. Vente de terrain. Daccarette à
Marguerie. Louisbourg, 4 avril 1773.
[NOTE 83:] M. Daccarette fut tué pendant le siège de Louisbourg en 1745. A.N., Col.,
C11B, vol. 32, fols. 9-10. Louisbourg, 19 novembre 1752.
[NOTE 84:] A.N., Outremer, G2, vol. 193, fol. 7v. Bail judiciaire à loyer des maisons et
magasins du Sr. Daccarette. Louisbourg, 11 septembre 1749.
[NOTE 85:] A.N., Outremer, G3, vol. 2047-1, no. 83. Ratification d'un acte de société du
10 octobre 1747. Louisbourg, 16 octobre 1749.
[NOTE 86:] A.N., Outremer, G3. vol. 2043, no. 45. Convention entre les héritiers
Daccarette. Louisbourg, 12 décembre 1754.
[NOTE 87:] Idem.
[NOTE 88:] A&N., Outremer, G3, vol. 2043, no. 45. Convention entre les héritiers
Daccarette. Louisbourg, 12 décembre 1754.
[NOTE 89:] A.F.L., M.C., 768-1 (plan 60).
[NOTE 90:] Idem. [NOTE 91:] Idem, 767-1 (plan 58).
PART B
[NOTE 7:]
(1) A.N., Section Outre-Mer, G2, vol. 181, fol. 593-595. Succession de Pierre Benoit de
Saint Malo. Louisbourg, 23 février 1752.
(2) A.N., Section Outre-Mer, G3, vol. 2057, no. 13. Vente de maison Burel à la veuve
Chevalier. Louisbourg, 8 août 1722.
(3) P.R.O., N.S., C.O. 217, vol. 25., fol. 140-141. Michael Franklin to the Earl of
Hillsborough. Halifax,,276 septembre 1768.
(4) A.F.L., M.C., 730-2 (plan 34-4 (plan 29), 757-11 (plan 54), 758-28 (plan 56), 767-1
(plan 58), 768-1 (plan 50).
[NOTE 8:]
(1) A.N., Section Outre-Mer, G3, Carton 2037, no. 69. Obligation du Sr. Baron de 237
livres 12 sols en faveur du Sr. Boutet. Louisbourg, 2 décembre 1729.
(2) A.N., Section Outre-Mer, G3, Carton 2037, no. 54. Vente de deux terrains: Baron à
Chevalier. Louisbourg, 1 août 1729.
(3) P.R.O., N.S., C.O. 217, vol. 25, fol. 140-141. Michel Franklin to the Earl of
Hillsborough. Halifax, 26 septembre 1768.
(4) A.F.L., M.C., 726-4 (plan 19), 730-2 (plan 21), 731-3 (plan 25), 734-4 (plan 29),
757-11 (plan 54), 758-28 (plan 56), 767-1 (plan 58), 768-1 (plan 60), N.D. 2,4 (plan 62).
[NOTE 9:]
(1) A.N., Section Outre-Mer, G3, vol. 2047- 1. no. 39. Vente de trois terrains situés
dans l'Ile du Quai et l'Ile no. 5 par Michel Daccarette à Jean Marguerie. Louisbourg, 4
avril 1745.
(2) A.N., Section Outre-Mer, G3, vol. 2039-1. no. 87. Vente de deux emplacements par
Nicolas Pigeot à Michel Daccarette. Louisbourg, 17 mai 1735.
(3) A.N., Section Outre-Mer, G3, vol. 2046-1. no. 191. Vente de terrain: N. Baron à M.
Daccarette. Louisbourg, 14 mai 1740.
(4) P.R.O., N.S., C.O. 217, vol. 25, fol. 140-141. Michael Franklin to the Earl of
Hillsborough. Halifax, 26 septembre 1768.
(5) A.F.L., M.C., 745-1 (plan 38). 745-24 (plan 40), 746-3 (plan 42), 746-4 (plan 44),
746-8 (plan 46), 746-8a (plan 48), 747-1 (plan 50), 752-11 (plan 52), 757-11 (plan 54),
758-28 (plan 56), 767-1 (plan 58), 768-1 (plan 60).
[NOTE 10:] A.F.L., M.C., 767-1 (plan 58), 768-1 (plan 60).