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Researching the Fortress of Louisbourg National Historic Site of Canada
  Recherche sur la Forteresse-de-Louisbourg Lieu historique national du Canada

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Les Jardins de Louisbourg

by Gilles Proulx

In Historians,
Preliminary Architectural Studies,
Volume 04, Unpublished Report HG 02
(Fortress of Louisbourg, 1972,
Report Number H G 02 04 06)


[PAGE 2:]

Bien que nous n'ayions point limité notre étude sur les jardins au seul Fichier d'Architecture Civile et que nous ayions consulté plus de deux cent actes de vente, baux, procès, inventaires après décés ainsi que de nombreuses pièces de correspondance, les renseignements que nous avons pu recueillir sur le sujet ne sont pas très révélateurs, La recherche, effectuée dans les différentes séries de documents déposés aux archives de la Forteresse de Louisbourg, nous a permis de découvrir la mention de plus d'une centaine de jardins entre 1713 et 1758. Le plus souvent on ne fait malheureusement que mentionner l'existence de ces jardins, quelque- fois pourtant on indique qu'ils étaient entourés de clôtures.

Des bribes d'information que nous avons pu glaner ici et là, jointes à un survol de la couection cartographique, nous pouvons avancer quelques hypothèses sur la structure et l'utilisation de ces jardins. Une première constatation qui se dégage de cette recherche est sans doute le grand nombre de jardins que l'on pouvait retrouver à Louisbourg. Les documents font mention de plus d'une centaine tandis que deux plans [NOTE 1] en indiquent plus de quatre vingt dans le seul territoire de la ville. Cette multiplicité est assez compréhensible si l'on songe aux difficultés de ravitaillement que connurent les habitants de Louisbourg tout au long de l'existence de cette forteresse. Joseph Lartigue [NOTE 2], René Herpin [NOTE 3] et Anne Levron [NOTE 4], pour ne citer que ces trois- là, possédaient même deux jardins.

AMENAGEMENT

Tout en se gardant d'ajouter une foi aveugle aux informations carto-graphiques il semble bien que tous les jardins de Louisbourg aient été [PAGE 3:]divisé en carrés et rectangles, avec platebandes sur le pourtour dans quelques cas. C'est du moins de cette façon que nous les présentent plus de soixante cartes s'échelonnant entre 1713 et 1758. On trouvera en appendice une quinzaine de plans qui nous apparaissent les plus révélateurs sur ce sujet. La prudence que nous suggérons à l'égard de la cartographie provient du fait que des cartes d'une même année [NOTE 5] vont présenter sous un aménagement différent un même jardin; d'autres [NOTE 6] nous présentent le jardin du Roy, dans l'ilôt 35, disposé en rectangles bien réguliers, à une période où, selon la correspondance officielle [NOTE 7], il n'était pas encore en culture.

Malgré ces réticences il faut noter que les Français de l'époque favorisaient cette disposition régulière des jardins:

Leur disposition ordinaire, la meilleure, aussibien que la plus commode pour le jardinier, est celle qui se fait autant qu'on peut, en quarré dont la longueur soit un peu plus grande que la largeur. Les allées doivent aussi être d'une largeur proportionnée tant à la longueur qu'à toute l'étendue du jardin. Les moins larges ne doivent pas avoir moins de six à sept pieds de promenade; & les plus larges, de quelque longueur qu'elles soient, jamais excéder trois ou quatre toises au plus. Pour ce qui est de la grandeur des quarrés, c'est un défaut d'en faire qui aient plus de quinze ou vingt toises d'un sens, sur un peu plus ou un peu moins de l'autre, ils sont assez-bien, de dix à douze sur quatorze à quinze. [PAGE 4:]Le tout se doit régler sur la grandeur du jardin.

Les sentiers ordinaires pour la commodité du service des quarrés ou des planches, se font d'environ un pied. [NOTE 8].

Devant ces quelques faits on peut donc assumer que les habitants de Louisbourg aient choisi d'aménager en carrés ou rectangles leurs jardins, comme étant chose tout à fait normale.

Sur la grandeur des jardins, on ne peut pas avancer de caractéristiques générales puisque à l'exception du Jardin du Roy qui mesurait 30 toises 5 pieds par 21 toises 5 pieds [NOTE 9], six jardins sont mentionnés comme petits et l'on n'indique les mesures que de 12 autres donnant une grandeur moyenne de 61.4 pieds en longeur et de 45.6 pieds en largeur. Les trois plus grands étaient ceux de Jean Chevalier (100 pieds x 45 pieds en triangle) [NOTE 10], de Gabriel Biron (116 pieds x 30 pieds) [NOTE 11] et de Anne Levron (90 pieds x 90 pieds) [NOTE 12]. Le plus petit, soit celui de Bernard Detcheverry, mesurait 22 pieds x 16 pieds [NOTE 13].

CLOTURES

Bien qu'aucune règlementation n'ait existé en ce sens il est logique de penser que la plupart de ces jardins aient été clôturés. Si l'on ne précise que dans une vingtaine de cas seulement que le jardin était enclos de piquets, les clôtures étaient quand même une nécessité pour protéger le jardinage contre les déprédations de toutes sources. Qu'il suffise de se rappeler qu'aussi tard que 1735 et 1752, des ordonnances royales étaient nécessaires pour empêcher la libre circulation des animaux dans les rues de Louisbourg [NOTE 14].

Malgré certaines restrïctions que nous noterons plus loin les piquets [PAGE 5:]semblent bien avoir été le matériau utilisé généralement pour entourer les jardins. Ainsi Joseph Lartigue se procurait 150 piquets de jardin à 18 livres le cent en 1734 [NOTE 15] tandis que dans un journal du siège de 1745 on écrit:

nous avons brulé Tous les piquets des Jardins de laVille de même que les maisons appartenant a Mrs.Carerot et Ste. Marie qui sont hors de la Ville etnous y sommes rentre par la porte de Maurepas avec les piquets de Jardins de ces Mrs. que nous avonsarraché [NOTE 16].

De même en 1750, 1100 piquets étaient nécessaire pour enclore le jardin du Roy [NOTE 17]. Quant à savoir de quel bois ces piquets étaient faits nous n'avons relevé qu'une seule mention qui les indique comme étant des piquets de sapin [NOTE 18].

Certains jardins cependant étaient enclos différemment; ainsi un jardin situé prés du Barachoix de Lasson était clos de brousses [NOTE 19] et un autre de lisses seulement [NOTE 20]. A noter que dans ce dernier cas il s'agit d'un jardin situé à Miré et à l'extrémité d'une prairie clôturée de la même façon. Avant d'en terminer avec cet aspect nous citerons un passage d'un acte de vente d'un terrain rédigé en 1755:

le bout de la cour ou jardin fermé en planches en travers comme il se pratique ordinairement [NOTE 21].

Sur l'aspect structurel de ces clôtures nous renverrons le lecteur à l'étude de Linda Hoad intitulée: Clôtures et Barrières.

CULTURE

Les seules précisions que nous avions pu relever sur la nature des jardins à Louisbourg, et encore là ce sont des renseignements bien[PAGE 6:]fragmentaires, en font des jardins potagers [NOTE 22], jardins en légumages [NOTE 23] et à herbes [NOTE 24]. On ne retrouve dans les documents aucune mention de jardins fruitiers, encore moins de jardins d'agrément. Il est vrai que certaines cartes [NOTE 25] indiquent des arbres dans quelques jardins comme celui du Roy et des Lartigue. S'agit-il là de fantaisies de cartographes ou d'une description de la réalité, nous ne le saurions dire. Il est certain cependant que l'ornementation n'était pas la préoccupation première des habitants de Louisbourg. Ainsi en 1753 Franquet écrit en parlant du jardin du Roy:

Ce jardin est d'une grande utilité eu égard au peu de revenu en tout genre qu'il y a à la vie en ce pays [NOTE 26].

Tout laisse croire que la qualité des sols des jardins à Louisbourg ne fut jamais très élevée. En 1740 François Bigot qualifiait de "mollière" le jardin du Roy [NOTE 27] et l'endroit devait nécessiter des déboursés de l'ordre de 300 livres pour le charroi de terres [NOTE 28] afin de le rendre propre au jardinage. Cet aperçu sur un des jardins les plus importants de Louisbourg, et que lion cultivait depuis au moins quatre ans, [NOTE 29] laisse songeur sur la qualité des autres. Ceci est d'autant plus vrai que l'on a en 1728 une mention bien spéciale d'un fait qui semble sortir un peu de l'ordinaire:

Un jardin quarré de 60 pieds sur chaque face derrier la maison enclos de piquets, lequel estoit en bon état par les soins que M. De la forest a eu dy faire transporter des terres et charroyer annuellement du fumier [NOTE 30].

Si, à la piètre qualité des sols, l'on ajoute le fait que la plupart des propriétaires de jardins à Louisbourg, marchands pécheurs ou ouvriers, n'étaient que des amateurs dans le domaine de la culture maraîchère, on peut douter du haut degré de productivité de ces jardins. En effet, malgré une tentative en 1733 [NOTE 31], ce n'est qu'en 1741 qu'on retrouve à [PAGE 7:]Louisbourg un jardinier professionnel [NOTE 32] et il n'était là que pour prendre soin du jardin du Roy. Si l'on en juge par une observation faite en 1744 selon laquelle Miré était le seul endroit procurant des douceurs (agricoles) à Louisbourg [NOTE 33], productivité et qualité des sols des jardins devaient être assez minces. L'on peut noter cependant que Joseph Lartigue déclarait en 1735 tirer des revenus annuels de l'ordre de 300 livres de ses jardins [NOTE 34]. Quant aux instruments de travail utilisés pour la culture maraîchère, les mentions sont plutôt limitées puisque nous n'avons pu retrouver que deux bêches et une pelle en fer et un chaussoir [NOTE 35]. Du moins sont-ce là les seuls instruments dont la fin soit spécifiquement relié au jardinage. Nous ajouterons cependant qu'on retrouve dans plusieurs inventaires la mention d'instruments qui pouvaient très bien être utilisés pour la culture.

Les documents ne donnent aucun renseignement sur les différentes plantes que l'on pouvait cultiver à Louisbourg, se contentant de mentionner parfois des jardins en légumages ou à herbes. Il s'agit sans doute là d'herbes pour la soupe comme le mentionne ce procès d'un soldat qui était allé dans le jardin de Chevalier cueillir des herbes pour sa soupe [NOTE 36]. Quant aux légumes nous savons de façon certaine qu'il se récoltait des choux et des navets à la Baie des Espagnols [NOTE 37] et à 1'Ile Saint-Jean [NOTE 38]; ce genre de plants se retrouvaient aussi probablement dans les jardins de Louisbourg. Mentionnons également qu'il se fit à Louisbourg de la culture expérimentale; ainsi en 1733 lors du procès qui l'oppose à J. Brisson, François Vallée demande qu'on lui rende:

les plantes qui sont dans le jardin de laditte maison qu'il a fait venir de lacadie par les nommés, bodard et duprez le bouché...ainsi que de disposer dune petite platteBande dud. jardin dans laquelle sont un nombre de plantes étrangères que [PAGE 8:] le suppliant a planté expres pour en Envoyer de la Grenne a Mgr. le Comte de Maurepas et a Monsieur Rodeau suivant les ordres que le suppliant en a recus etant en France [NOTE 39].

C'est en citant partie d'une lettre du ministre Maurepas aux autorités de Louisbourg que nous voulons terminer cette étude. Ce texte, où l'on expose les conditions générales dans lesquelles pouvait se faire la culture à l'Ile Royale, mentionne quelques plantes que l'on y faisaient croître et décrit l'intérêt des habitants pour la culture, nous semble des plus révélateurs sur le jardinage à Louisbourg.

M.M. C'est avec beaucoup de peine que j ay vû par votre lettre du 17 8 bre que vous ne croyés pas qu'on puisse jamais compter sur les productions des terres de l'Ilse Roylle. Je n'ignorois pas a la verité qu'en general ces terres ne sont pas de bonne qualité: J'estois également informé que le climat n'y est pas favorable pour la maturité des grains et des fruits, a cause des brunes fréquentes qui y regnent pendant l'Eté mesme; Et il est vray d'ailleurs que la culture des terres n'a pas esté l'objet qu'on s'est proposé dans l'Etablissement de cette Isle. Mais dans aucun temps on n'y avoit regardé cette culture co. e absolument impossible; Et l'on a toujours assuré que s'il estoit difficile d'y faire venir du blé froment, le blé noir, l'avoine, l'orge, le blé d'inde, le milh, les légumes, et généralement toutes sortes d'herbages y venoient [PAGE 9:] fort bien: il est certain de plus qu'il y a des prairies. Ainsi quand on se borneroit a faire des plantations et des semences de ces differerites especes, et a elever des Bestiaux et des volailles, ce seroit de grandes ressources pour la Colonie, Et les ha ans qui s'y livreroient avec du travail et un peu d'industrie pourraient se tirer avantageusement d'affaires. Si jusqu'a present il n'y en a pas eu un plus grand nombre qui ayt pris ce party là, il faut moins en attribuer la cause a l'ingratitude des terres, qu'a la facilité qu'on a eue de tolérer d'autres etablissemens moins avantageux pour la colonie et moins solides pour ceux mesmes qui les faisaient. Telle a este ppalement cette multiplicité de cabarets qu'on a tolerée, et qui en occasionnant la débauche des particuliers et la ruine de la pluspart des Cabaratiers eux-mesmes, a detourné les uns et les autres des entreprises qu ils auroient pû faire pr. les cultures [NOTE 40].

[PAGE 10:]

ENDNOTES

[NOTE 1:] A.F.L., M.C., nos. 730-2; ND 24.[NOTE 2:] A.F.L., M.C., ND 121.[NOTE 3:]Inventaire après décès de R. Herpin. Louisbourg, 13 mars 1739. A.N., Section Outre- Mer, G2, vol. 185, 368v.[NOTE 4:] Inventaire de Dame Anne Levron. Louisbourg, 19 décembre 1733. A.N., Section Outre-Mer, G2 vol. 182, pages 1007-1008.[NOTE 5:] A.F.L., M.C., nos. 751-8; 751-17; 751-27.[NOTE 6:] A.F.L. M.C., nos. 730-2; 732-3. 733-7.[NOTE 7:] St. Ovide au ministre de la marine. Louisbourg, 21 octobre 1733. A.N., Col., C11B, vol. 14, fols. 114- 116v.[NOTE 8:] Diderot. Supplément à l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, Amsterdam 1777, tome III, page 501.[NOTE 9:] Franquet au ministre de la marine. Louisbourg, 9 octobre 1753. A.N., Col., C11B, vol. 33, fol. 234.[NOTE 10:] Inventaire de Jean Chevalier. Louisbourg, 25 octobre 1720. A.N., Section Outre-Mer, G3, carton 2057, no. 31.[NOTE 11:] Inventaire des biens de la communauté entre Gabriel Biron et Madeleine Rimbeau. Louisbourg, 16 juin 1733. A.N., Section Outre-Mer, G2, vol. 182, fol. 566.[NOTE 12:] Inventaire de Dame Anne Levron. Louisbourg, 19 décembre 1733. A.N., Section Outre-Mer, G2 vol. 182, pages 1007-1008.[NOTE 13:] Bail à loyer de Dominique Detcheverry à Thimothé Latapy. Louisbourg, 31 octobre 1726. A.N., Section Outre-Mer, G3, carton 2058, no. 40.[PAGE 11:][NOTE 14:] Règlements de police. Louisbourg, 20 avril 1735, ? ? 1753. A.N., Col., C11B, vol. 17, fol. 250. Idem, vol. ?, fol. ?.[NOTE 15:] Papiers du Sr. Amerlet. Louisbourg, 30 août 1734. A.N., Section Outre- Mer, G2, vol. 194, piéce 50.[NOTE 16:] Journal du siège de Louisbourg. Louisbourg, 17 juillet 1745. A.N., Section Outre-Mer, DFC/AM, no. 251, fol. 15v.[NOTE 17:] Bordereau des recettes et paiements. Louisbourg, 18 novembre 1750. A.N., Col., C11B, vol. 29, fol. 235v.[NOTE 18:] Réunion au Domaine du Roy du terrain de feu Jacques Fournac. Louisbourg, 10 août 1737. A.N., Section Outre-Mer, G 2 vol. 185, fol. 3v.[NOTE 19:] Vente de la moitié d'une maison de Estienne Francoeur à Jean Lirlandois. Louisbourg, 9 juillet 1720. A.N., Section Outre-Mer, G3, Carton 2057, no.11.[NOTE 20:] Bail à loyer de Jean Milly à Jacques Martin. Louisbourg, 1 mai 1741. A.N., Section Outre- Mer, G3, carton 2046, no. 51.[NOTE 21:] Bail à loyer de Pierre Sentier à Arnaud Barrouillet. Louisbourg, 11 juin 1755. A.N., Section Outre- Mer, G3 carton 2044, no. 54.[NOTE 22:] Bail d'une maison de J.F.Chesnay à Jean Minaud. Louisbourg, 31 octobre 1752. Section Outre-Mer, G3 carton 2041-1, no. 182.[NOTE 23:] Inventaire de Philibert Pineau. Louisbourg, 22 novembre 1757, A.N., Section Outre-Mer, G2. vol. 209. dossier 512, pièce 4.[NOTE 24:] Inventaire de Gregoire Chapelard. Louisbourg, 7 décembre 1757. A.N., Section Outre-Mer, G2 vol.211, dossier 537, pièce 8.[NOTE 25:] A.F.L., M.C., 744-5; 753-1; ND 88, ND 121.[NOTE 26:] Franquet au ministre de la marine, Louisbourg, 9 octobre 1753. A.N., Col., C11B, vol. 33, fol. 234.[PAGE 12][NOTE 27:] François Bigot au ministre de la marine. Louisbourg, 1 octobre 1740.A.N., Col., C11B, vol. 22. fols. 157- 157v.[NOTE 28:] Idem. Louisbourg, 20 octobre 1741. A.N., Col., C11B, vol. 23, fols. 109- 110v.[NOTE 29:] St. Ovide et Le Nommant au ministre de la marine. Louisbourg, 8 novembre 1736. A.N., Col., C11B, vol. 18, fols. 28- 29.[NOTE 30:] DeMesy, Verrier et St. Ovide au ministre de la marine, Louisbourg, 20 avril 1728. A.N., Col., C11B, vol.10, fol. 154v.[NOTE 31:] St. Ovide au ministre de la marine, Louisbourg, 21 octobre 1733. A.N., Col., C11B, vol. 14, fols. 114-116v.[NOTE 32:] François Bigot au ministre de la marine, Louisbourg, 20 octobre 1741. A.N., Col., C11B. vol. 23, fol. 110v.[NOTE33:] Duchambon et Bigot au ministre de la marine, Louisbourg, 3 octobre 1744. A.N., Col., C11B, vol. 26, fol. 20v.[NOTE 34:] Joseph Lartigue au ministre de la marine, Louisbourg, 20 décembre 1735. A.N., Col., C11B, vol. 17, fols. 290-292.[NOTE 35:] Inventaire de Gabriel Biron. Louisbourg, 16 juin 1733. A.N., Section Outre-Mer, G2, vol. 182, fol. 566. Inventaire de Louis Salomont. Louisbourg, 2 décembre 1738. A.N., Section Outre-Mer, G2, vol. 185, fol. 300v.[NOTE 36:] Procédure criminelle instruite contre Jean Mamier dit Landry. Louisbourg, 16 juillet 1734. A.N., Section Outre-Mer, G2, vol. 183, fols. 88v-89.[NOTE 37:] Prévost au ministre de la marine. Louisbourg, 25 novembre 1750. A.N., Col., C11B, vol. 29, fols. 174- 176.[NOTE 38:] Dailleboust au ministre de la marine. Louisbourg, 7 novembre 1753. A.N., Col., C11B, vol. 33, fols. 95-96v.[PAGE 13:][NOTE 39:] Procès entre F. Vallée et J. Brisson. Louisbourg, juin-août 1733. A.N., Section Outre-Mer, G2 vol. 182, pages 1052- 1057.[NOTE 40:] Maurepas à Duquesnel et Bigot. Versailles, 6 juin 1742. A.N., Col., B, vol. 74, fol. 567.

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